ALGER – Le ministre des Affaires étrangères du Niger, Ibrahim Yakouba, a souligné dimanche à Alger que la 11ème réunion ministérielle des pays voisins de la Libye sera une « étape importante » dans le travail pour le règlement de la crise en Libye.
Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une rencontre avec le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, M. Yakouba a indiqué que la réunion d’Alger « sera une étape importante dans le travail de la résolution de la crise en Libye en tant que pays voisin », ajoutant que la participation du Niger à cette réunion répond à une profonde préoccupation pour les deux pays, qui est à la fois « sécuritaire et politique ».
Il a expliqué que « sur le plan sécuritaire, l’Etat en Libye ne contrôle pas l’ensemble de son territoire vu l’absence d’une structure armée capable de garantir la sécurité dans les différentes régions du pays », notant que la réunion de lundi (demain) représente une occasion pour « exprimer notre préoccupation par rapport à ce qui se passe dans le sud (libyen), notamment le déploiement de groupes terroristes qui constituent une grosse préoccupation pour le Niger » .
Sur le plan politique, a poursuivi le ministre, ladite réunion est une tribune pour « soutenir » le processus politique conduit par les Nations unies, réitérant le soutien de son pays au « dialogue interlibyen, avec la participation de toutes les parties libyennes, à l’exception des groupes terroristes ».
Les pays voisins de la Libye se réunissent encore une fois en Algérie sous l’égide de l’ONU et de la Ligue des Etats arabes pour mettre l’accent sur la nécessité d’accompagner les Libyens sur la voie de la paix et pour le règlement de la crise qui secoue le pays depuis 2011.
Les participants passeront, également, en revue les menaces qui guettent la région y compris l’accroissement des activités des groupes terroristes, les organisations criminelles, l’immigration illégale et le crime organisé.
Source: Crise en Libye: la réunion d’Alger est « une étape importante » dans le processus de règlement