GENEVE- Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a réitéré lundi à Genève l’engagement de l’Algérie pour le respect et la promotion des droits de l’homme.
« Je réitère l’engagement de l’Etat algérien à poursuivre ses efforts pour donner plein effet aux droits de l’homme pour de nouvelles conquêtes au bénéfice de tout le peuple algérien », a indiqué le ministre dans son intervention de clôture à l’issue du débat sur le 3e rapport algérien présenté officiellement lundi à la Commission des droits de l’homme (CDH) dans sa 27e session.
Plus d’une centaine de représentants de pays ont intervenu, durant la séance d’examen du rapport, pour exprimer leur satisfaction au sujet des réformes entreprises par l’Algérie et des efforts déployés pour la promotion des droits de l’homme, de la femme, de l’enfant et des personnes handicapées, à la lumière des disposition de la Constitution amendée en 2016.
Le ministre a dit « apprécier les commentaires positifs sur la Constitution algérienne révisée et sur la panoplie des nouvelles garanties qu’elle accorde aux libertés », relevant que l’année 2016, celle de l’adoption des amendements constitutionnels, a été « faste ».
Il a également félicité les intervenants pour l’intérêt qu’ils ont porté au rapport de l’Algérie qui reflète, a-t-il souligné, « de manière concise, l’état satisfaisant de la réalisation du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika », soulignant la disponibilité de l’Algérie à continuer sa coopération avec les mécanismes du CDH avec, a-t-il soutenu, « confiance et professionnalisme ».
L’Algérie « mesure les défis qui s’imposent à elle au plan interne, notamment la baisse des revenus, la jeunesse, dépense sociale, environnement régional, que sa stratégie de développement prend dûment en charge », a-t-il fait remarquer, indiquant que les responsables algériens sont « conscients » qu’il reste encore du « chemin à faire ».
Il a assuré que des lois seront adoptées et « davantage d’efforts déployés pour les mettre en conformité avec la Constitution de 2016 qui garantit de nouveaux droits, dont ceux à la culture, aux associations et à l’environnement », précisant qu’un « vaste calendrier législatif attend la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN) que le peuple algérien vient d’élire ».
« Il s’agit d’un processus continu et nous sommes engagés à le mener à bonne fin. L’Etat et la société ont acquis une véritable culture des droits de l’homme. Les avancées en la matière, même à travers des étapes, sont irréversibles », a-t-il expliqué, faisant rappeler que l’Algérie, qui a défait le colonialisme et le terrorisme, tous deux étant la négation absolue des droits de l’homme, « ne peut qu’être une citadelle de la promotion des droits de l’homme ».
Signalant que le 3e rapport de l’Algérie sera examiné par une troïka et sera proposé à l’adoption le 16 mai prochain.