ALGER- Le général major Karoui Djamel, chargé de mission auprès du ministère de la Défense nationale a affirmé lundi à Alger que l’Algérie « a toujours milité pour la promotion et la consolidation de la position du continent africain au sein de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) », tout en oeuvrant à « l’application rigoureuse » des clauses de la convention internationale y afférente.
L’Algérie a veillé, en tant que membre du bureau exécutif de l’OIAC, depuis sa création en 1997 à ce jour, à l’application rigoureuse des clauses de la Convention sur l’interdiction de la mise au point, la fabrication, le stockage et l’usage des armes chimiques et sur leur destruction », a indiqué le général major Karoui qui présidait l’ouverture des travaux de la Conférence sur « la Convention sur l’interdiction des armes chimiques et la gestion de la sécurité chimique » au Cercle national de l’Armée, au nom du général de corps d’Armée Ahmed Gaid Salah, vice-ministre de la défense nationale, chef d’Etat-major de l’ANP.
« L’Algérie a milité tout au long de cette période, pour la promotion et la consolidation de la position du continent africain au sein de l’OAIC, plaidant avec force pour les intérêts et les préoccupations du continent dans le cadre de la dimension universelle de la convention », a-t-il dit.
Après avoir salué la mise en oeuvre du programme de destruction des armes chimiques en Libye, le général major Karoui a mis l’accent sur l’impérative application des clauses de ladite Convention dans les régions en conflit, en vue de juguler la menace terroriste et réduire les risques d’une attaque chimique ».
L’ouverture de la Conférence de trois jours qui sera animée par des experts nationaux et étrangers, a été marquée par un échange d’informations et d’expertises sur l’application pratique du programme de sécurité chimique et sa gestion, en sus de l’acquisition de techniques et de savoir-faire en matière de protection contre les risques chimiques, et d’examen des meilleurs moyens d’encourager la coopération entre les pays membres de l’organisation concernant les questions relatives aux armes chimiques.
Il a également été question de l’expérience de l’Algérie en matière de sécurité chimique qui concerne 13 départements ministériels, ce domaine constituant une « priorité » pour l’Etat algérien, selon les représentants des ministères de l’Industrie et des Mines et de l’Energie. L’Algérie a été interdite d’importer 9 substances dangereuses utilisées dans la fabrication d’armes chimiques.
L’importation de certains produits pharmaceutiques et engrais est soumise à des mesures préventives et à une autorisation des ministères de la Santé et de l’Agriculture.