ALGER- Les Directeurs et inspecteurs généraux de police des Etats de l’Union africaine (UA) ont salué, mardi à Alger, le rôle pionnier du président de la République, Abdelaziz Bouteflika dans son soutien aux causes africaines et ses efforts constants dans le rétablissement de la sécurité et de la stabilité du Continent.
A la clôture des travaux de la première Assemblée générale d’Afripol, abritée par l’Algérie durant trois jours, les chefs de police africaine ont adressé un message de remerciements et de gratitude au président Bouteflika, lu en leur nom par le Directeur général de la Sûreté nationale mauritanienne, Mohamed Ijat, dans lequel ils ont salué « le rôle pionnier du président de la République dans son soutien aux causes africaines, l’ancrage des valeurs de solidarité entre pays africains, le renforcement de la coopération entre ces pays dans différents domaines dont celui de la sécurité, outre et la promotion de toutes les initiatives et démarches visant à promouvoir cette coopération ».
Ils ont également saisi l’occasion pour saluer « les efforts constants du président de la République et ses actions louables en faveur du rétablissement de la sécurité et de la stabilité en Afrique ainsi que ses efforts pour le règlement des crises et différends qui divisent certains pays, par des voies pacifiques et le dialogue tout en respectant la souveraineté de chaque Etat sans s’immiscer dans ses affaires internes ».
A cette occasion, les directeurs et inspecteurs généraux africains de police ont mis en avant le combat du président Bouteflika pour « le rétablissement de la paix et de la sécurité dans le monde et ses efforts visant à éradiquer la violence et extrémisme grâce à sa sage et judicieuse politique pour la protection et la promotion des droits de l’homme, l’instauration de l’Etat de droit et la consécration des valeurs de la réconciliation et la concorde pour que règnent les liens de fraternité et d’amour à travers le monde ».
Les responsables africains ont adressé « leurs félicitations au Chef de l’Etat pour le succès des élections législatives » du 4 mai, exprimant leur fierté et gratitude pour les « grandes réalisations de l’Algérie dans différents domaines et les acquis remportés par le pays sous la direction éclairée du président Bouteflika à la faveur de la sécurité et de la stabilité dont jouit l’Algérie aujourd’hui ».
L’Algérie a abrité trois jours durant, la première AG d’Afripol organisée par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (UA), avec la participation des chefs de police africains et des responsables d’institutions policières régionales et internationales.
Les règlements intérieurs de l’AG et du Comité directeur ont été débattus durant la rencontre, outre la désignation du président et des membres des Comités directeurs d’Afripol et la définition des cadres généraux de coopération entre les instances de police tant aux niveaux national, régional que continental et international.
Cette rencontre qui intervient après l’adoption des lois par les chefs d’Etats et Gouvernements africains lors des travaux du 28ème sommet ordinaire de l’Union africaine tenu fin janvier 2017 à Addis Abeba, se veut une consécration effective du mécanisme d’Afripol qui est une organisation de coopération policière africaine visant à améliorer « l’efficacité » des services de police africains à travers l’échange d’informations et d’expériences en matière de lutte contre le crime transnational et le terrorisme, outre l’assistance technique partagée.
Ce Mécanisme promeut la coopération policière régionale et rapprochera les vues des chefs de police en termes d’évaluation des risques, de définition des politiques, de renforcement des capacités institutionnelles de police dans le domaine de la formation, de la police scientifique et de la gestion des services de police chargés de veiller au respect des droits de l’homme, de la justice et de l’égalité.
Ce mécanisme se veut une « valeur ajoutée » à la coopération policière régionale et internationale et « une alliance stratégique » face aux menaces internationales qui pèsent sur un environnement en « constante évolution ».