Locales 2017: "Les élections, unique moyen à même de réaliser le changement attendu" (Menasra)

AIN DEFLA – Le président du Mouvement de la société de la paix (MSP), Abdelmadjid Menasra, a estimé, jeudi à Aïn Defla, que les élections constituaient l’ »unique moyen à même de réaliser le changement attendu ».

« Au sein de notre mouvement, nous croyons dur comme fer qu’il ne peut y avoir de changement que par le biais des élections », a affirmé M. Menasra, qui animait un meeting de campagne à la salle Abdlehamid-Ibn Badis du centre-ville d’Aïn Defla dans le cadre des élections locales du 23  novembre.

Il a indiqué que malgré le contexte « particulièrement défavorable marqué notamment par les carences en matière de gestion d’un millier de communes à l’échelle nationale qu’a exacerbé la crise financière qui secoue le pays, le MSP a pris la décision de prendre part à ce rendez-vous électoral pour, a-t-il dit, semer l’espoir et combattre le défaitisme ».

« En dépit du fait qu’il n’est pas aisé de convaincre le citoyen d’aller voter au regard du contexte difficile de certaines communes et des difficultés dans lesquelles il se débat, il n’en reste pas moins que nous allons nous surpasser pour mobiliser les gens », a-t-il appuyé, mettant en avant certaines facteurs qui font que les communes ne jouent pas le rôle qui leur est dévolu aux yeux de la population.

Selon lui, le fait que le premier responsable de la commune ne soit pas, dans nombre de cas, l’émanation du peuple, a terni son image et ne le rend pas crédible aux yeux de la population, signalant que cet état de fait est aggravé par la mauvaise gestion des deniers publics.

« Les immixtions dans le travail du P/APC à la faveur des injonctions venues d’en haut finissent par décourager les plus téméraires », a-t-il déploré, observant que « la faible marge de manoeuvre du maire est due à la faiblesse de ses prérogatives ».

Le premier responsable du MSP a, à cet effet, plaidé pour l’élargissement des prérogatives du P/APC, appelant dans la foulée à l’amendement du code de la commune et de wilaya pour répondre aux exigences de développement.

Il a également appelé à un plus grand regard des communes sur la fiscalité locale, faisant remarquer que cet état de fait est susceptible d’assurer les équilibres financiers et d’assurer la bonne marche de cette entité.

« Ce n’est que de la sorte que le P/APC pourra s’acquitter de sa mission et prendre en charge comme il se doit les doléances des citoyens », a-t-il martelé, faisant remarquer que des volets tels la distribution du logement social doivent être confiés au P/APC.

M. Menasra a enfin mis l’accent sur le fait qu’un P/APC ne pouvait prétendre gérer une commune s’il était incompétent ou s’il ne disposait pas d’une bonne moralité, signalant que ce responsable devait être un « fin psychologue à l’écoute de ses concitoyens » et « en mesure de dénouer les situations les plus inextricables ».


Source: Locales 2017: « Les élections, unique moyen à même de réaliser le changement attendu » (Menasra)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *