Les prix du pétrole ont légèrement progressé, mercredi en cours d’échanges européens, soutenus par un repli du dollar et un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) confiant sur la demande mondiale.
Le Brent se redresse
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a grimpé de 32 cents à 49,50 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light Sweet Crude (WTI) pour la même échéance a évolué de 48 cents à 43,56 dollars. Les cours du pétrole se sont légèrement raffermis, hier, mercredi, après avoir clôturé la veille, pour le WTI, à leur plus bas niveau en près de six ans et demi à 43,08 dollars. “Les prix du pétrole résistaient (en cours d’échanges européens) à un regain de pression vendeuse généré par la dévaluation du yuan”, ont estimé des analystes.
La Chine a baissé, hier, mercredi, de 1,62% le taux de référence du yuan face au dollar, agissant ainsi pour la deuxième fois en deux jours sur sa devise. Mais cette nouvelle dévaluation du yuan par la banque centrale chinoise (PBOC) ne semblait pas avoir le même effet baissier que la veille, même si les investisseurs ont continué de s’inquiéter de l’effet d’une telle mesure sur la demande du deuxième plus gros consommateur de pétrole au monde.
Le rebond des cours du pétrole est lié “à la faiblesse du dollar et au rapport mensuel de l’Agence internationale de l’énergie”, a-t-on noté. Le dollar s’échangeait à la baisse hier notamment face à l’euro et au yen, car un yuan dévalué pourrait avoir des conséquences négatives sur les exportations des États-Unis, selon des analystes. Et une baisse du billet vert tend à rendre plus attractifs les achats de pétrole, libellés en dollar, car moins onéreux pour les investisseurs munis d’autres devises.
Par ailleurs, l’Agence internationale de l’énergie a estimé hier dans son rapport mensuel que la croissance de la demande de pétrole se poursuivra en 2015, à son plus haut rythme depuis cinq ans avec une progression de 1,6 million de barils par jour (mbj) portée par “une croissance économique qui se consolide” et une baisse des prix conduisant “les consommateurs à utiliser plus d’essence”.
Le département américain de l’Énergie (DoE) a publié, hier, mercredi, ses estimations officielles sur le niveau des stocks de brut et de produits pétroliers aux États-Unis. Les spécialistes s’attendent à un déclin des stocks de brut de 2 millions de barils pour la semaine achevée le 7 août.
Le Brent se redresse
Source: Le Brent se redresse légèrement