La directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la démocratie (FNUD), Annika Saville a estimé jeudi à Alger que l’Algérie vit une expérience démocratique « qui mérite d’être connue davantage dans le monde ».
Mme Saville qui a été reçue par le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, a indiqué que la rencontre lui a permis « de s’enquérir davantage sur l’expérience démocratique de l’Algérie qui mérite d’être connue encore dans le monde », indique un communiqué de l’APN.
La responsable onusienne a évoqué avec M. Ould Khelifa, plusieurs questions dont la représentativité féminine dans les assemblées élues et le rôle de la femme dans le renforcement de la confiance au sein du parlement, l’implication des jeune dans le vie politique et le taux participation dans les élections », ajoute la même source.
Pour sa part, M. Ould Khelifa a indiqué que l’Algérie qui « a combattu le terrorisme et parachevé l’édification des institutions de l’Etat, s’est engagée dans une expérience démocratique qui a permis d’amorcer une nouvelle ère », rappelant que la « représentativité de la femme est passée au tiers, lors de cette dernière législature, grâce aux réformes engagées par le président de la république ».
Il a ajouté que l’Algérie « poursuivra son action en faveur de la promotion des libertés, y compris la liberté d’expression à travers les médias et le secteur de l’éducation qui assure l’enseignement gratuit ainsi que l’université ».
M. Ould Khelifa a rappelé que « 40 partis ont agréés à la faveur du pluralisme politique outre les associations et les organisations qui activent notamment dans les domaines ayant traits aux affaires des citoyens et des droits de l’Homme ».
Ces réalisations ont permis à l’Algérie, a-t-il soutenu, de siéger au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU depuis 2014″. L’Algérie qui a déjà vécu l’instabilité que vivent aujourd’hui les pays de la région, consentit des efforts considérables pour resserrer les rangs entre les protagonistes en faveur de solutions consensuelles et éviter l’ingérence étrangère qui ne fait que compliquer la situation davantage », a-t-il ajouté.
Il a également souligné que « ce combat en faveur des causes justes et du droit des peuples à l’autodétermination, a fait de l’Algérie un pays pionnier sur le plan régional en matière de démocratie ».
La directrice exécutive du FNUD est en visite de travail en Algérie depuis le 23 août, dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre l’Algérie et le système des Nations Unies.