ALGER – Le Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN) et président d’Afripol, le général major Abdelghani Hamel a affirmé mercredi à La Haye (Hollande) qu’Afripol s’attelait à la mise en œuvre d’un plan d’action visant évaluation des menaces sécuritaires dans notre région, le développement d’une plate-forme de contacts et le renforcement de la coopération entre les organes africains et européens chargés de l’application de la loi pour davantage d’efficacité afin de faire face à ces menaces, indique un communiqué de la DGSN.
Intervenant aux travaux de la deuxième réunion « Euromed-police IV » sur le projet de coopération policière entre l’UE et les pays partenaires de la Rive sud de la Méditerranée, intitulée « Afripol: Une plus-value du nouveau système sécuritaire global », le général major Hamel a souligné l’importance d’Afripol, insistant sur impératif d’assurer à cette organisation un rôle central au sein de la feuille de route de l’UA », « pour la prévention et la lutte contre les différents crimes transfrontaliers, en coordination avec les organes de police similaires et les organisation internationales et régionales ».
« Les défis sécuritaires sont une priorité et une base ayant permis la mise en place d’une structure règlementaire, d’un plan d’action et d’une feuille de route claire, outre des moyens de communication et d’échange d’informations », lors de la tenue des travaux de la première Assemblée générale d’Afripol en mai dernier à Alger, a-t-il rappelé.
Le plan d’action d’Afripol a donné la priorité aux différents points inscrits dans le projet « Euromed-police IV » , à travers la lutte contre les différentes formes de criminalité, la coopération et la coordination et la mobilisation des capacités des différents corps sécuritaires des pays africains, a-t-il dit, soulignant qu’au regard des enjeux sécuritaires qui se posent pour l’Afrique et les autres continents, ce mécanisme « est une plus-value pour la coopération policière internationale en vue de faire face aux nouveaux défis sécuritaires qui menacent la paix et la sécurité dans le continent africain et partout dans le monde ».
Dans le même contexte, M. Hamel a appelé à promouvoir la coopération internationale à une coopération opérationnelle de manière à « permettre aux personnes chargées de l’application de la loi au niveau régional et international de s’adapter aux mutations que connait la néo-criminalité et d’acquérir les expériences et compétences techniques modernes outre les potentialités nécessaires pour faire face de manière efficace aux différentes formes de criminalité ».
Il a réitéré l’importance du soutien technique et de l’échange d’expériences et d’expertises susceptibles de permettre aux organes africains chargés de l’application de la loi, de maitriser efficacement les techniques sécuritaires modernes à même de faire face aux différentes menaces sécuritaires communes et renforcer la coopération policière entre les mécanismes concernant le projet « Euromed-police » et Afripol.
S’agissant de la réunion de La Haye, le Général-Major Hamel a affirmé qu’elle pouvait enrichir les différents programmes qui ont été élaborés dans ce cadre, à compter du processus de Barcelone en 1995 au programme « Euromed-police », ce qui a permis de soutenir les domaines de coopération policière entre les pays de l’UE et les pays de la rive Sud du bassin méditerranéen, saluant à cette occasion l' »excellent » niveau atteint par ce programme dans ses différentes éditions.