ALGER – Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Jawad Zarif, a mis en avant dimanche à Alger une convergence de vues entre l’Algérie et son pays concernant la coopération internationale, la lutte antiterroriste, le respect de l’intégrité territoriale et la souveraineté des Etas et la non-ingérence dans leurs affaires internes.
« Nous avons procéder à un échange de vues sur la nécessité de la coopération internationale dans la lutte antiterroriste, du respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriales des Etats et la non-ingérence dans leurs affaires ainsi que sur l’importance du dialogue pour parvenir à des solutions pacifiques aux conflits et aux différends, a déclaré à la presse le chef de la diplomatie iranienne à l’issue de son entrevue avec le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.
M. Jawad Zarif a précisé avoir évoqué avec M. Messahel « les questions régionales notamment en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme » qualifiant ces entretiens de « bonnes et constructives ».
Qualifiant les relations entre l’Algérie et l’Iran de « très solides » dans divers domaines économiques et politiques, le ministre iranien a fait état de « concertations continues » et de « dialogue permanent » entre les deux pays concernant toutes les questions.
Il a affirmé, dans ce contexte, que cette rencontre a permis d’évoquer « les relations bilatérales ainsi que la coopération bancaire et économique et les moyens à même de dynamiser et de booster davantage ces relations ».
Pour sa part, M. Messahel a affirmé avoir procédé avec son homologue iranien à « l’évaluation des mécanismes de la coopération bilatérale et l’examen de de la situation dans le monde arabo-musulmans ».
L’entretien a été également l’occasion de « présenter l’approche algérienne en matière de lutte antiterroriste et concernant le rôle de la démocratie dans la lutte contre ce fléau », en sus de « la question du règlement des conflits et la position de l’Algérie rejetant toute ingérence étrangère dans les affaires internes des pays et la nécessité du respect de leur souveraineté », a ajouté M. Messahel.
« Même pour la situation en Syrie, en Libye ou en Irak, notre position est claire: la solution doit être interne, entre les concernés directement, sans aucune ingérence ou pression politique de l’extérieur », a ajouté M. Messahel.
Il a souligné, dans ce sens, l’importance du « respect de la souveraineté, de la volonté et des choix des peuples ».