Alors que la “visite” à Oran de Adlène Guedioura a vampirisé l’actualité mouloudéenne ces derniers jours, se profile à l’horizon une semaine fort décisive pour l’avenir du club parmi l’élite professionnelle.

La “présence” du milieu de terrain champion d’Afrique avec les Verts à El-Bahia, puis sa “fuite” ont fait, en effet, presque oublier l’essentiel : le MCO livrera, en une huitaine de jours seulement, trois véritables batailles pour son maintien face à trois forces vives du paysage footballistique national.

Les Rouge et Blanc accueilleront, ainsi, le Chabab de Constantine ce vendredi au stade Ahmed- Zabana avant d’aller défier le Paradou à Alger le mardi, puis de recevoir de nouveau à domicile l’Olympique de Médéa qui vient de recruter le gardien Abderraouf Natèche, ancien de la maison, samedi prochain.

Restant sur un succès bonifiant face au Doyen pour le compte de l’ultime journée de la phase aller qu’il a terminée à la 13e place, à 4 points seulement des relégables, “ce” Mouloudia a, depuis, changé de main, passant sous la coupe d’Abdelkader Amrani, (déjà) 3e coach de cette saison après Azzedine Aït Djoudi et Moez Bououkaz.

La crise  financière  qui  a  engendré  un  boycott de l’entraînement chez les joueurs, l’interdiction de recrutement qui a paralysé le mercato mouloudéen, ainsi que la guerre entre un Djebbari qui attend l’argent de l’État et un Belhadj qui attend que Djebbari mette la main à la poche ont aussi et surtout pourri les premiers  jours  du “règne” d’Amrani  sur  le banc  de  touche.  Son vrai-faux départ du lieu du stage avant  un  retour  à  de  meilleurs sentiments au petit matin a fait le reste.

Dès lors, il faudra certainement attendre le résultat final du choc MCO-CSC pour pouvoir juger alors si l’incompatibilité d’humeur et la suspicion colatérale qui caractérise la difficile cohabitation entre le tandem Djebbari-Belhadj a réellement impacté ou pas la préparation de la troupe à Amrani pour ce triple rendez-vous triplement important pour la suite du parcours et l’hypothèse d’un maintien qui fait désormais office d’objectif principal déclaré et pleinement assumé. 

D’autant plus que, pour son troisième passage sur le banc oranais, l’expérimenté technicien ne voudra forcément pas revivre les mêmes échecs que lors de ses précédentes expériences sous les règnes successifs du regretté Kacem Elimam (1999) et du même Youssef Djebbari (2001) et sait, mieux que quiconque, que la pression sera sur ses frêles épaules lors de ces trois rencontres, à commencer par celle face au CSC que… Aït Djoudi avait battu à Hamlaoui lors du prologue.


Source: Amrani au baromètre du CSC

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