TIPAZA – La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, a annoncé lundi à Tipaza un plan de travail visant à porter le taux des textes littéraires algériens à hauteur de 80% dans les programmes scolaires dans une première étape, et ce dans le cadre du renforcement de l’identité nationale.
La ministre, qui effectuait une visite aux ateliers d’élaboration des textes littéraires algériens à Bou Ismail et leur insertion dans les programmes scolaires, a déclaré que ses services oeuvraient à porter « progressivement » le taux des textes littéraires algériens à 80 %, précisant que ces textes ne dépassaient pas les 2 % avant le lancement de ces ateliers depuis plus de trois ans.
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Dans ce sillage, la ministre a annoncé l’élaboration des premiers textes littéraires comprenant des contenus littéraires et culturels algériens dans les trois langues, arabe, français et anglais au profit des élèves des trois cycles (primaires, moyens et secondaire).
Elle a également indiqué que ces textes littéraires choisis seront introduits dans les programmes éducatifs, sans donner de date précise, mettant l’accent sur la poursuite des efforts visant la consécration de l’identité nationale au sein de l’école algérienne.
L’introduction des textes littéraires dans les programmes éducatifs devra consolider l’identité nationale, a-t-elle ajouté, soulignant qu’il serait impossible de parler d’une école algérienne sans contenus basés sur un héritage littéraire et culturel algérien. Elle a précisé, en outre, qu’il s’agit du « défi d’algérianiser les textes éducatifs ».
Elle s’est félicitée de « la diversité » culturelle, linguistique et littéraire de l’Algérie, qui constitue un facteur pour enrichir le programme et l’action entreprise par le ministère notamment à travers l’organisation des ateliers permettant d’ouvrir le débat et le dialogue entre les écrivains et les intellectuels, d’une part, et les pédagogues spécialisés en éducation, d’autre part, ce qui a contribué à consolider le travail collectif ».
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La ministre a indiqué que l’auteur imposait le choix de ses œuvres tandis que ces ateliers ont permis de faire un choix collectif et commun.
En deuxième étape, il sera possible d’introduire des contenus littéraires et des cultures d’autres pays dans les programmes éducatifs nationaux dans le cadre de l’ouverture sur l’autre, a-t-elle indiqué, soulignant la mobilisation, en coordination avec le ministère de la Culture, d’un nombre de littéraires et d’intellectuels afin d’accompagner ces ateliers et de participer au renforcement de la dimension nationale de l’école algérienne en tant qu’objectif majeur que ces services comptent réaliser.