ALGER-Les partis politiques et candidats indépendants en lice pour les élections locales du 23 novembre semblent « se réveiller » après une semaine de compagne « calme », rapporte la presse nationale paraissant dimanche.
Le Jour d’Algérie relève qu' »après une semaine électorale « calme », les candidats « se réveillent et semblent reprendre le service », ajoutant qu’à l’entame de la deuxième semaine de cette campagne, les partis politiques et les listes des candidats indépendants « sortent la grosse artillerie ».
« Grâce à l’entrée en scène des leaders de partis politiques en lice, la campagne électorale commence à connaître une certaine animation », estime ce journal.
Même son de cloche pour le quotidien arabophone El Massa qui note qu’après une semaine « timide et terne », la campagne électorale devrait connaître d’ »intenses » activités des partis politiques sur le terrain. Les discours seront axés notamment sur les volets de leurs programmes relatifs à la prise en charge des préoccupations des citoyens, note El Massa.
« Tatillonne à ses débuts, la campagne électorale réussira-t-elle à atteindre sa vitesse de croisière ?, s’interroge, quant à lui, Horizons, pour qui « les raisons d’y croire résident dans le satisfecit exprimé, à
l’issue de la timide dynamique propre à l’entame de chaque élection, par le président de la Haute-Instance indépendante de surveillance des élections, Abdelwahab Derbal ».
Le journal Reporters estime, pour sa part, que la campagne pour les élections locales, entamée dimanche dernier, « peine à enflammer les foules et susciter l’intérêt des citoyens-électeurs », soulignant l’impératif « de redorer le blason de la chose politique ».
Le même quotidien relève que les partis politiques auront « du pain sur la planche » pour convaincre le citoyen que « c’est grâce aux outils qu’offre l’exercice de la citoyenneté à travers l’urne qu’il peut améliorer ses conditions de vie et que tourner le dos à la politique, au prétexte que cela ne sert à rien, est loin d’être une solution ».
Le journal Echaab, qui estime que la campagne électorale souffre d’un « manque d’enthousiasme » de la part des électeurs, rapporte, pour sa part, les déclarations de nombreux responsables de formations politiques axées sur des sujets socio-économiques en premier lieu.
Liberté constate, quant à lui, que la campagne électorale, une semaine après son démarrage, « peine à s’emballer », notant qu' »alors que tous les acteurs des formations politiques se sont lancées dans la bataille, force est d’admettre que le spectre d’une désaffection plane plus que jamais sur les prochaines élections au regard du faible engouement affiché par la population ».
Pour Les Débats, la campagne électorale pour les Assemblées communales et de wilaya « a atteint sa vitesse de croisière » sur le plan de la tenue des rassemblements et meetings, relevant, toutefois, que les représentants locaux « se sentent souvent dans une situation de besoin en renfort qui viendrait de l’appareil central du parti, avantage dont ne peuvent pas se prévaloir les candidats indépendant ».
Selon El Watan, la campagne électorale « peine à s’animer et les concurrents n’arrivent toujours pas, de l’avis de tous les observateurs, à capter l’intérêt des électeurs qu’ils invitent à se rendre massivement aux urnes le 23 novembre prochain ». Le journal constate, en outre, des « slogans vides », une « monotonie » et une « panne d’idées » chez les candidats.
Sous le titre, « Le FLN et le RND en rouleau compresseur », Le Soir d’Algérie estime, toutefois, que la première semaine de cette campagne a été « dominée en long et en large par le duo du pouvoir le FLN (parti du Front de libération nationale) et le RND (Rassemblement national démocratique) ».
El Moudjahid, qui s’est intéressé aux thèmes abordés par les partis politiques, relève notamment que la décentralisation « a retenu effectivement l’attention pour constituer une préoccupation majeure » des candidats ou des formations politiques en compétition lors de cette campagne électorale qui comporte « des enjeux éminemment économiques imposés par les orientations d’une vision rénovée du développement ».
Le journal arabophone El Khabar estime que la campagne électorale pour les locales a été « dominée » par des discours traitant de l’élection présidentielle de 2019 et « mis en second plan » les questions de développement local.
El Yaoum rapporte les déclarations du président de la HIISE Derbal, qui a indiqué que les services relevant de son instance ont adressé près de 300 notifications aux formations politiques et aux autorités en charge de l’organisation des élections, estimant que ces notifications préavis relatives au déroulement de la campagne « restent minimes ».
Le quotidien El Fedjr est revenu aux « dépassements enregistrés » par les candidats en lice à travers notamment un affichage « anarchique » et aux discours « qui manquent cruellement de messages sur le développement local et sur la prise en charge des préoccupations du citoyen ».
Source: Campagne électorale: après une semaine « calme », les candidats « se réveillent »