ALGER- La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, a formulé le vœu, samedi à Alger, que les différentes parties prenantes à la Commission nationale pour l’UNESCO, notamment les départements ministériels concernés et les experts de la Commission, présentent des « projets pertinents, profitables à l’Algérie et à la société dans son ensemble ».
Mme Benghabrit, présidente de la Commission nationale pour l’UNESCO, s’exprimait lors du premier atelier réunissant la Commission et les départements ministériels concernés par ses domaines de compétences, afin de prendre connaissance des propositions de projets au titre de l’année 2018, indique un communiqué du ministère de l’Education nationale.
Elle a rappelé dans son intervention que la Commission nationale pour l’UNESCO « fonctionne dans un cadre institutionnel, en lien avec la société civile, la communauté internationale avec ses différents organismes et en constante interaction avec les questions qui intéressent l’Homme ».
Mme Benghabrit a relevé que la Commission « fait face à des défis majeurs au regard de la nature des missions qui lui sont dévolues, aux aspirations et espoirs fondées en elle, aux rapports qu’elle entretient au niveau international, ainsi qu’à la diversité de ses domaines d’intervention ».
« Pour cela, il est nécessaire de fournir tous les efforts et mobiliser toutes les énergies afin d’aider la Commission à relever ces défis et répondre au mieux aux attentes », a-t-elle exhorté, précisant que « l’objectif de cette démarche est d’arriver, ensemble, à mettre en place une nouvelle méthode de travail institutionnel, scientifique, réaliste, professionnel et de haut niveau ».
« Nous devons, a-t-elle expliqué, veiller, dans le cadre de cette nouvelle orientation, à construire des projets qui tiennent compte des exigences de pertinence, des critères de qualité, des standards internationaux, de la multiplicité des départements ministériels et la nécessité de leur réseautage et de la conformité aux aspirations de toutes les parties prenantes ».
La ministre de l’Education nationale s’est dit convaincue que la Commission nationale pour l’UNESCO dispose de « grandes potentialités qui, si elles venaient à être judicieusement exploitées, convenablement orientés, lui permettraient d’être à la hauteur des attentes », d’autant que la Commission a été dotée d’un nouveau cadre réglementaire, le décret de 2016, « qui réorganise ses structures en l’a pourvoyant d’organes et de ressources lui permettant de mener à bien ses missions ».
Mme Benghabrit a salué « la synergie des efforts et la volonté de tous de contribuer de manière positive à la dynamisation du rôle de la Commission nationale pour l’UNESCO, non seulement au niveau national mais également international, en donnant du contenu à la solidarité gouvernemental et en confortant les relations avec les institutions internationales compétentes ».