Dernière ligne droite pour une campagne électorale "sans incident majeur" (presse nationale) 

ALGER – La campagne électorale pour les locales du 23 novembre, lancée il y a deux semaines et qui entre dans sa dernière ligne droite, se déroule « sans incident majeur », selon la presse nationale paraissant samedi.

Le journal L’Expression estime que la campagne électorale, qui entre dans sa dernière ligne droite, « n´aura pas marqué spécialement les esprits » et les débats, qui promettaient « d’être intenses et plus chauds que jamais », avaient « un arrière-goût de recuit », ajoutant, toutefois, que « le mérite qui revient à cette campagne est qu’elle se déroule jusqu’à maintenant sans incident majeur ».

 « Sans débordements », titre, pour sa part, Horizons qui note que « mis à part des annulations de meetings et le recours dans bien des cas au placardage anarchique des affiches des candidats, la campagne se déroule sans débordements et ses animateurs concentrent leurs efforts à convaincre  le citoyen pour accomplir son droit constitutionnel et voter pour leurs représentants ».

Pour Les Débats, « nous sommes loin d’assister à une campagne violente ou âpre et surtout pas aux traditionnelles passes d’armes entre le FLN (parti du Front de libération nationale) et le RND (Rassemblement national démocratique) ».

Le journal estime que « cette accalmie entre les deux principaux partis du pouvoir, les plus médiatisés aussi, n’est pas sans déteindre positivement sur l’ambiance générale et permettre ainsi plus de sérénité à la campagne électorale ».

Même son de cloche pour le journal arabophone El Khabar qui relève que les  « joutes oratoires » entre les secrétaires généraux du FLN et du RND « ayant marqué les dernières  législatives, ne l’ont pas été cette fois-ci ».

Sous le titre « La société civile à la conquête de l’APC d’Akbou », El Watan indique que « les enjeux électoraux sont à la hauteur de cette ville émergente mais depuis longtemps paralysée par des luttes politiques et claniques stériles ».

Reporters estime, lui aussi, que la campagne électorale, lancée le 29 octobre dernier, s’est déroulée « plutôt dans le calme » et que les partis engagés dans la course « ont plus ou moins respecté une certaine éthique », ajoutant qu' »il n’en demeure pas moins que les incidents ayant émaillé la seconde semaine de campagne font craindre le pire en cette troisième et dernière semaine ».

Dans une analyse des discours des partis politiques lors des meetings populaires et travail de proximité, le journal arabophone El Massa estime que ces formations politiques ont focalisé notamment « sur les multiples vertus que compte la démocratie, qui est la seule façon de préserver  l’Algérie de toute ingérence internationale ». 

Dans le même ordre d’idées, le journal arabophone El Fadjr traite des discours des partis politiques axés sur la nécessité de donner plus de prérogatives aux futurs élus, alors que Echaab estime que les chefs de formations politiques ont « intensifié » leurs meeting et travail de proximité durant cette deuxième semaine de campagne électorale, relevant, toutefois, « une timide activité » de ces partis dans certaines wilayas comme à Annaba.

Le journal Réflexion rapporte, pour sa part, que « quelque 11.000 professeurs candidats aux prochaines élections des Assemblées populaires communales et de wilaya, ou prenant part à la préparation matérielle du scrutin du 23 novembre, ont récemment déserté les établissements d’enseignement, amenant le ministère de l’Education nationale à prendre, dans l’urgence, des mesures palliatives pour éviter de perturber la scolarité des enfants ».

Dans le même sens, Midi Libre relève que « des écoles souffrent depuis le début de la campagne électorale d’un manque d’enseignants, à cause des milliers d’enseignants qui ont déserté les établissements scolaires pour se porter candidats aux élections locales du 23 novembre ».

De son côté, le quotidien Liberté rapporte une affaire des cartes d’électeurs saisies au niveau d’une permanence électorale du Mouvement de la société pour la paix (MSP), dans la commune de Oued Tlelat (Oran), « qui n’est pas restée sans susciter la réaction de la Haute instance indépendante de surveillance des élections HIISE) », ajoutant que « l’employée de l’APC qui a remis les cartes à un militant de ce parti a été sanctionnée et muté dans un autre service en attendant les suites de  l’enquête ».  


Source: Dernière ligne droite pour une campagne électorale « sans incident majeur » (presse nationale) 

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