EL-OUED – Le président du Front El-Moustakbel, Abdelaziz Belaid, a plaidé, mercredi depuis El-Oued, pour la mise en place de nouveaux mécanismes afin de réorienter les moyens consacrés à l’agriculture et assurer plus d’efficience à ce secteur.
Animant un meeting au 11ème jour de campagne pour les élections locales du 23 novembre, Abdelaziz Belaid a estimé « impératif aujourd’hui de mettre en place des mécanismes nouveaux susceptibles de réorienter les potentialités consacrés par l’Etat au secteur de l’agriculture, de sorte à assurer plus d’efficience à ce secteur stratégique ».
« Il est nécessaire d’octroyer le foncier agricole aux véritables agriculteurs », et d’assainir cette activité vitale de l’économie nationale des « intrus » et « spéculateurs », a-t-il estimé, avant de suggérer une « révision » des mécanismes de soutien à l’agriculture, notamment ce qui a trait aux équipements agricoles et intrants agricoles.
M. Belaid a appelé, en outre, à « accélérer » les opérations « en suspens », à l’instar de l’électrification et les pistes agricoles.
Il a, par ailleurs, mis en exergue l’importance du raccordement des régions du Sud au réseau ferroviaire, en tant que moyen « efficace » pour l’acheminement des produits agricoles du Sud vers les marchés nationaux et les structures d’exportation.
Toujours dans le volet agricole, il a appelé à accorder de l’importance aux promus des instituts agricoles et vétérinaires, ainsi qu’à les encourager à contribuer à la promotion de l’activité agricole à l’échelle nationale et à s’impliquer dans l’investissement agricole.
« Accorder l’intérêt voulu à cette catégorie est une nécessité pressante actuellement, en vue d’introduire les moyens scientifiques et techniques dans le domaine agricole », a souligné M. Belaid, en notant que « la bureaucratie dans l’administration algérienne a influé négativement sur l’investissement agricole à travers le pays, notamment sur la productivité agricole ».
M. Belaid a, au terme de son intervention, appelé à la « moralisation de la pratique politique et l’adoption d’un « véritable » dialogue avec toutes les composantes de la société en tant que moyen approprié pour résoudre de nombreuses questions et préoccupations en suspens.