EL-OUED – Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Mokri, a mis l’accent, vendredi à El-Oued, sur la nécessité de jeter les bases d’une économie institutionnelle pour faire face au déficit financier actuel ayant impacté négativement sur la vie sociale des citoyens.
S’exprimant lors d’un regroupement de militants du parti, à la maison de la Culture Mohamed Lamine Lamoudi, dans le cadre d’une conférence de wilaya pour débattre des documents du 7ème congrès du parti, Mokri a indiqué que les institutions constitutionnelles du pays sont face à un défi, induisant la nécessité d’une stratégie visant à mettre en place de grandes institutions économiques en mesure de réduire la facture des importations qui grève lourdement l’économie nationale.
L’efficience de ces institutions économiques locales, notamment en ce qui tend à la diversification de l’économie nationale, ne peut se concrétiser qu’à travers un accompagnement technique continu, des facilitations administratives et un appui financier, leur permettant de se construire et d’atteindre les objectifs escomptés d’indépendance des ressources de l’économie nationale, a estimé le leader du MSP.
M. Mokri a, en outre, évoqué la diversification des activités des entreprises économiques locales, afin de toucher les importants domaines économiques en rapport direct avec les attentes du citoyen et ses besoins quotidiens, notamment les industries agro-alimentaires.
Pour le responsable partisan, la traduction de cette politique sur le terrain s’impose avec « acuité », les grandes entreprises économiques étant les seules à même d’améliorer les prestations sanitaires, touristiques, éducatives et de formation, qui ont suscité une large polémique engendrant des perturbations socioprofessionnelles affectant plusieurs secteurs sensibles.
Il a, à ce titre, appelé à faire prévaloir la voie du dialogue dans le traitement des perturbations vécues ces derniers temps par plusieurs secteur, notamment l’Education et la Santé, pour soulever « pacifiquement » des revendications socioprofessionnelles « légitimes », avant d’appeler à une prise en charge « sérieuse » de leurs préoccupations.
S’agissant de l’enseignement de tamazight dans les établissements éducatifs, de formation et universitaires, Abderrazak Mokri a plaidé que l’enseignement devrait se faire les caractères arabes, estimant qu’il s’agit, selon lui, d' »une doléance d’une majorité d’Amazighs », d’une part et d’un expression des composantes de l’identité nationale d’autre part, ajoutant que c’est « un acquis national consolidant les fondements de l’unité nationale ».