ALGER – Plus de 700.000 candidats et candidates commencent mercredi matin à passer les épreuves du baccalauréat qui se dérouleront sur cinq jours, un examen pour lequel les autorités concernés affirment avoir réuni toutes les conditions de réussite en matière d’organisation et de sécurité.
La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, donnera le coup d’envoi des épreuves de cet examen, dont les résultats seront annoncés à la mi-jullet, depuis les wilayas de Khenchela et Tébessa.
Dans un message posté sur son compte Facebook, Mme Benghabrit a appelé les candidats et les candidates à « faire preuve de sérénité et de confiance en soi et rejeter tous les comportements de nature à porter atteinte aux efforts qu’ils ont consentis pour la réussite ».
D’après les données fournies par le ministère, le nombre global d’élèves qui passent le baccalauréat est de 709.448, dont 40% de candidats libres.
Le nombre des candidats aux besoins spécifiques avoisine les 400, soit 216 non-voyants et 169 handicapés moteurs.
Quelque 260.000 encadreurs sont mobilisés au niveau des centres d’examen, de regroupement, de codage et de correction pour le bon déroulement des épreuves.
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Plus de 4.390 détenus subiront les épreuves du baccalauréat au niveau de 43 établissements pénitentiaires agréés par le ministère de l’Education nationale.
Sur le plan pédagogique, la ministre de l’Education nationale a indiqué à la veille de l’examen que les mesures prises lors des précédentes sessions seront reconduites cette année: possibilité de choisir entre deux sujets dans chaque matière et octroi de 30 minutes supplémentaires à la fin du temps légal imparti pour chaque épreuve.
Le ministère de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique a fait part, de son côté, d’une « coupure de l’accès à Internet pendant une heure au début de chaque épreuve, afin d’empêcher tout ce qui est susceptible d’impacter négativement l’examen, outre une coupure éventuelle d’accès aux sites des réseaux sociaux ».
Le ministère de l’Education nationale a annoncé, à ce propos, qu’il appliquera les mêmes mesures prises lors des sessions précédentes, à savoir l’interdiction pour les candidats, les enseignants, les surveillants, ainsi que le personnel administratif d’introduire téléphones portables, smart-phones, tablettes, écouteurs et tout objet connecté dans les salles d’examen pour prévenir tout risque de fraude.
Le ministère a appelé, d’autre part, tous les candidats à se présenter aux salles d’examen une demi-heure, au moins, avant le début des épreuves, prévenant que tout retard par rapport à l’heure fixée (9h00) « privera le candidat d’y participer ».
L’examen du baccalauréat de l’année dernière avait vu l’organisation, exceptionnellement, d’une seconde session, en raison des nombreux retards et absences qui avaient été enregistrés.
Pour assurer la sécurité des centres d’examen et un déroulement dans le calme et la sérénité des épreuves, le Commandement de la Gendarmerie nationale a mis sur pied un plan spécial en coordination avec le ministère de l’Education nationale. Il est, ainsi, prévu « la sécurisation des centres d’examen et leur environnement à travers son territoire de compétence et l’accompagnement et la protection de l’acheminement des sujets à partir des directions de l’éducation jusqu’au centres d’examen ».
La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a, quant à elle, mobilisé 18.000 policiers pour sécuriser centres d’examen, de regroupement et de correction.
La Direction générale de la Protection civile a, également, mis en place un dispositif de secours et de prise en charge en cas de nécessité.
Le taux global de réussite au baccalauréat lors de la session de 2017 avait atteint 56,07%.
Source: Epreuves du baccalauréat 2018: plus de 700.000 candidats concernés