Hanoune appelle à lutter contre la privatisation sauvage qui menace les acquis du peuple

Lors d’un meeting animé à la salle de cinéma « l’Afrique » dans la ville des Issers, dans le cadre de sa campagne électorale pour les élections locales 2017, Mme Hanoune a plaidé pour « une mobilisation générale, l’organisation de la lutte et la recherche des moyens à même de faire sortir le pays de la situation tragique actuelle afin de préserver les acquis réalisés dans les différents domaines ».

Mme Hanoune a mis l’accent sur la nécessité de lutter contre « la décadence politique » pour « protéger le pays des différents risques qui le guettent aux niveaux intérieur et extérieur, maintenir les politiques sociales et assurer les règles de la pratique politique pour la consolidation et la préservation des acquis sociaux ».

La crise en Algérie « n’est pas fatale » et pour trouver les solutions idoines, « il faut chercher des sources de financement de l’économie, à travers un bon placement des capitaux », a-t-elle dit, estimant que « ces importantes sommes qui peuvent financer le budget de l’Etat demeurent hors du contrôle public ».

Selon la SG du PT, la situation régionale et internationale instable implique « une grande mobilisation », afin de faire face aux risques internes qui ouvrent la voie aux risques extérieurs, en oeuvrant à la promotion de la politique sociale, à l’amélioration du cadre de vie des citoyens et à la réduction des inégalités sociales ».

Par ailleurs, elle a appelé au « retour » au soutien financier des communes pauvres et à l’imposition de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP) à un taux de 100%, en application de la constitution et pour le recouvrement des impôts non payés afin d’éviter la dislocation du tissu social.

Evoquant les potentialités de la wilaya de Boumerdes, elle a souligné que cette wilaya « a été victime des prédateurs du foncier et de la spoliation de ses biens », qui ont engendré « d’importantes inégalités » entre ses caractéristiques géographiques et son tissu social, affirmant que celle-ci recelait de grandes richesses et d’importantes capacités dans les différents domaines et pouvait contribuer fortement à l’édification d’une économie nationale permanente et solide, « à condition d’emprunter une politique centrale judicieuse ».