Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé jeudi à Constantine à marquer une halte, un demi-siècle après la Révolution, pour méditer sur ses facteurs de force sans s’arrêter aux limites de la simple satisfaction d’une prouesse héroïque.
« Il ne s’agit pas de s’arrêter aux limites de la simple satisfaction d’une prouesse héroïque dans laquelle la volonté de notre peuple vaillant s’est opposée à la violence d’un occupant inique.
Nous nous devons, un demi-siècle après la réalisation de cet éclatant exploit, de marquer une halte pour méditer sur les facteurs de force de la Révolution et le degré de maturité de cette avant-garde qui l’a déclenchée et conduite dans ses étapes successives, exceptionnelles pour la plupart, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays », a souligné le président Bouteflika dans un message à la nation, à l’occasion de la Journée nationale du moudjahid, lu en son nom par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi.
Pour le président de la République, cet anniversaire « offre matière à la réflexion et à l’analyse d’une valeur morale et humaine qui a consacré le triomphe des Algériens lorsqu’ils ont privilégié les facteurs les unissant ».
« Au-delà, cette occasion constitue une référence nationale pour la consolidation de la cohésion sociale, le raffermissement des volontés et la mobilisation des toutes les énergies autour d’un même objectif, autant de vertus qui ont fait de la Révolution un exemple pour toutes les âmes opprimées en quête de liberté et de dignité », a ajouté le président Bouteflika.
« Toutes ces valeurs symboliques, nées de la Révolution, étaient destinées à présenter de véritables soupapes de sécurité contre les violents troubles qui ont frappé et plongé d’autres pays dans le chaos », a soutenu le chef de l’Etat, appelant à accorder tout l’intérêt à « cette immunité procurée par la glorieuse Révolution de novembre pour contrer les complots ourdis, ou qui pourraient l’être, contre notre chère partie tant à l’extérieur qu’à l’intérieur ».