SOUK AHARS- Les recommandations du séminaire national sur ‘‘la presse algérienne entre règles de la profession et exigences de la réalité’’, clôturé mercredi à l’université Mohamed Chérif Messaâdia de Souk Ahras, ont insisté sur ‘‘la criminalisation’’ de l’atteinte à la propriété intellectuelle dans le domaine de la presse et académique.
La rencontre qui réunit des participants de plusieurs wilayas du pays a également insisté sur le soutien à la créativité en audiovisuel, la mise en place de loi qui organise l’exercice de la profession médiatique et protège contre le plagiat.
Les participants ont également recommandé l’association à ces rencontres des juristes, des directeurs d’organismes de presse et la tenue de séminaires sur les règles déontologique de la presse aux côtés de l’activation des instances chargées de l’organisation de la profession, l’autorité de régulation et les lois de l’information.
Ils ont, en outre, porté l’accent sur le fossé séparant l’université des institutions médiatiques soulignant l’importance de s’appuyer sur les compétences locales et étrangères dans la promotion de pratique dans le domaine de l’information et la communication.
Auparavant, Nasredine Bouziane de l’université de Constantine-3 a porté l’accent sur le rôle des médias locaux et de proximité dans une perspective de développement durable tracée par les pouvoirs publics. Yacine Khedhairia de l’université de Souk Ahras a plaidé pour une stratégie d’information qui promeut les valeurs de la citoyenneté et sensibilise le citoyen à la préservation de son histoire, son identité et les symboles de la patrie.
Les journalistes en Algérie, a-t-il estimé, ont besoin de développer leurs performances pour offrir un contenu et une service public de qualité.