BECHAR- La France coloniale n’a pas respecté les règles élémentaires du droit international humanitaire durant les 132 ans d’occupation de l’Algérie, ont souligné, lundi à Bechar, des participants à une rencontre sur le thème ‘‘La révolution Algérienne et le droit international humanitaire’’.
Le droit international humanitaire, notamment la convention de la Haye de 1907 limite, pour des raisons humanitaires, les effets des conflits armés, protège les personnes qui ne participent pas ou plus aux combats et restreint les moyens et méthodes de guerre, règles que la France coloniale n’a jamais respecté en Algérie, selon des intervenants.
La France ne les a jamais respecté en Algérie ou des massacres de populations entières ont été perpétrés par son armée, police, gendarmerie et autres auxiliaires coloniaux comme cela a été le cas le 08 mars 1945 ou l’un des plus affreux et horribles massacres contre des populations civiles désarmées a été commis à Sétif et Kherrata, ont-ils souligné.
Le droit international humanitaire a été aussi totalement bafoué durant les sept (7) longues années de la révolution du 1er novembre 1954, à l’exemple de celui du nord constantinois ou des milliers d’Algériens sont froidement assassinés par l’armée coloniale et des milices civiles européenne, de même que des villages ont été bombardés par l’aviation française comme ce fut le de la région de Béni Malek, ont-ils signalé.
Les arrestations arbitraires, la torture des militants et autres prisonniers politiques dans différents centres de détention ont été les autres pratiques inhumaines commises par le colonialisme français et qui ne sont nullement conformes aux règles du droit international humanitaire, ont-ils expliqué lors de cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la célébration du 63ème anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er Novembre 1954.
Cette rencontre, initiée par la direction locale des affaires religieuses et des wakfs, en coopération avec celles des moudjahidine, et qui a été animée par plusieurs historiens et chercheurs en histoire, a été marquée par la présence des autorités de la wilaya, d’étudiants, des imams et des représentants de la société civile.