ALGER- La nomination mardi de M. Ahmed Ouyahia au poste de Premier ministre à la place de M. Abdelmadjid Tebboune a été largement évoquée par les titres de la presse nationale parus mercredi.
L’Expression écrit sur sa Une que si la nomination de Ahmed Ouyahia à la tête du gouvernement peut paraître surprenante pour certains, elle n’en est pas moins méritée aux dires de tous les observateurs qui attestent de la grande compétence de l’homme .
Le même titre qui a consacré quatre pages à cette nomination propose un portrait du nouveau premier ministre qualifié de l’homme des situations difficiles.
El Moudjahid est revenu, pour sa part, sur le riche parcours de plus de vingt ans de M. Ouyahia à la faveur des fonctions et de hautes responsabilités qu’il a occupées au sein de l’Etat depuis 1993 en qualité de sous-secrétaire d’Etat aux affaires arabes et africaine, puis de chef de cabinet de Zeroual en 1995, avant d’être nommé plusieurs fois chef de gouvernement Pour Liberté qui annonce le limogeage de M. Tebboune trois mois après désignation et son remplacement par M. Ouyahia s’interroge sur le sort du dialogue politique dont l’ancien Premier ministre en a fait un projet phare.
Liberté s’interroge également sur les réajustements à apporter dans la politique économique et la gestion du commerce extérieur.
Le même titre souligne que le limogeage de M.Tebboune et la nomination de M. Ouyahia partagent les partagent les partis politiques entre surprise et mutisme .
Sur un titre informatif, le Quotidien d’Oran annonce le changement en écrivant Ouyahia remplace Tebboune alors que l’éditorial de la parution titré un limogeage et des interrogations , estime que les cercles d’intérêts, la proximité coupable de l’argent des affaires avec le pouvoir et ses relais, l’appétit de requin des oligarques algériens et la pression constante de chancelleries étrangères sur les décisions souveraines de l’Algérie ont eu finalement la peau de Tebboune .
Pour le Jeune Indépendant, la nomination de M. Ouyahia vise à rétablir un climat de confiance et de dialogue , relevant dans son éditorial que Ouyahia constitue une option salutaire dans le sens où c’est un homme rompu aux étourdissants rouages du pouvoir qui revient à la tête de l’exécutif .
De son côté El Watan écrit que moins de trois mois après sa nomination à la tête du gouvernement, Abdelmadjid Tebboune a été congédié pour être remplacé par Ahmed Ouyahia rappelé pour la quatrième fois en 22 ans.Le Soir d’Algérie titre limogeage rapide de Tebboune, retour inattendu de Ouyahia , estimant que la chute du gouvernement Tebboune a finalement eu lieu plus tôt que prévu .
Le journal El Khabar qui a consacré un large espace à cette nomination relève qu’il s’agit du changement le plus rapide opéré à la tête de l’Exécutif, proposant par ailleurs un portrait de M. Ouyahia.
Ennahar a rapporté, de son côté, que M. Ouyahia reconduirait le même staff gouvernemental au moment où le quotidien El Fadjr prédit un remaniement partiel dans la composante de l’Exécutif.
Sawt El Ahrar qui a retracé le parcours politique et diplomatique de M. Ouyahia, rapporte reprend également les réactions ayant suivi le changement à la tête du gouvernement notamment celle du parti du Front de libération national (FLN) qui approuve les décisions du président de la République.
Echourouk a énuméré, quant à lui, les sept dossiers économiques qui attendent le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, tout en évoquant le contexte dans lequel est survenus la fin de mission de M. Abdelmadji Tebboune.
Source: La nomination de M.Ouyahia à la place de M.Tebboune largement traitée par la presse nationale