ALGER- Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aissa, a affirmé jeudi à Alger, que la loi d’orientation du secteur qui sera élaborée, avec l’implication de tous les partenaires, inclura plusieurs clauses visant « la préservation du référent religieux national » basé sur la modération, la tolérance et l’identité nationale.
« Le référent religieux national sera codifié dans la loi d’orientation qui sera présenté au Gouvernement avant la finalisation du plan quinquennal », a indiqué le ministre lors d’une conférence de presse, animée en marge de la conférence nationale des cadres du secteur, affirmant que le projet de loi d’orientation sera élaboré en association avec les différents partenaires et acteurs.
Aussi, il a rappelé que « plusieurs propositions ont été formulées pour l’introduction de certains articles consacrant la préservation du référent religieux contre l’expansion naissante du phénomène sectaire en Algérie », en vue de doter le secteur « d’un outil juridique » visant à juguler ce phénomène.
Le ministre a mis en avant la loi de 2016 qui « lutte contre l’évangélisation des Algériens, la conversion religieuse et l’achat des consciences ».
M.Aissa a relevé une « tendance générale » prônant « la préservation de l’identité nationale et de la religion de nos aïeux ».
Par ailleurs, le premier responsable du secteur a annoncé que son département oeuvrait, en coordination avec le ministère de la Justice, à la protection de l’Imam au sein de la mosquée, relevant une volonté chez certaines parties de se constituer en associations religieuses, à l’image de celles concernées par la gestion des mosquées.
S’agissant du Hadj, le ministre a exprimé le souhait de voir l’Arabie Saoudite revoir à la hausse le quota de l’Algérie à partir de l’année prochaine, qui devra atteindre 41.000 hadjis par rapport au nombre d’habitants ayant dépassé les 41 millions d’âmes.