ALGER-Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane a indiqué, mardi à Alger, que la réconciliation nationale était désormais « une source d’inspiration » pour le citoyen algérien dans sa relation avec les autres, d’autant que le peuple algérien, dans sa majorité, est convaincu que « la violence est inutile ».
« La réconciliation nationale réussie, sous la direction éclairée du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est désormais une source d’inspiration pour le citoyen algérien dans sa relation avec les autres, d’autant que le peuple algérien, dans sa majorité, est convaincu que la violence est inutile », a précisé M. Kaouane, dans son allocution d’ouverture d’une journée d’études, à l’occasion de la célébration de « la journée internationale du vivre ensemble en paix ».
« Elle constitue également une source d’inspiration dans la mobilisation des initiatives constructives à l’échelle internationale », a-t-il précisé, ajoutant qu’aujourd’hui l’Algérie est fière d’être à l’origine de l’initiative de la journée internationale du vivre ensemble en paix, coïncidant avec le 16 mai de chaque année, dont le monde célèbre, cette année, sa première édition », a fait savoir le ministre.
Rappelant les affres du terrorisme qui a failli déstabiliser l’Etat républicain, M. Kaouane a dit que « grâce aux valeurs de la glorieuse révolution du 1er novembre qui demeure une référence pour les Algériens en matière de sacrifice et de défense du droit, de la liberté et de la justice, notre pays a pu résister face au terrorisme barbare et ses effets destructeurs pour la société ».
Lire aussi: L’Algérie, pays précurseur du « Vivre ensemble dans la paix »
A ce propos, le ministre a estimé que « la grande sagesse du président de la République a éclairé la voie de la paix et de la réconciliation nationale, largement plébiscitée par le peuple, et qui a ouvert les perspectives en vue d’aspirer à un meilleur avenir, au sein de la dignité et de la fierté, libérant ainsi les capacités pour l’édification nationale et la réalisation du développement et de la prospérité pour tous ».
Dans une déclaration au terme de cette rencontre, M. Kaouane a mis en exergue les contributions de l’Algérie en matière de droit international notamment dans son volet relatif aux droits des peuples à l’autodétermination.
Le ministre a, par la même, condamné « les massacres » perpétrés par les forces d’occupation israélienne contre le peuple palestinien, ajoutant qu’on ne peut qualifier ce qui se passe en Palestine d’affrontements, mais plutôt de massacres perpétrés par « l’armée israélienne contre des civils palestiniens innocents dont des enfants et des journalistes ».
Lors des travaux de ce forum, l’ancien ministre Laichoubi Mohamed a affirmé que l’Algérie n’avait eu de cesse, depuis l’indépendance, de prôner le dialogue dans le règlement des conflits, saluant, à cet égard, l’initiative algérienne concernant l’institution de la Journée internationale du « vivre ensemble en paix ».
Pour sa part, l’ancien archevêque d’Alger, Henri Teissier a indiqué que la société algérienne avait prouvé qu’elle respectait et acceptait l’autre et qu’elle était capable de vivre avec des cultures différentes, exprimant, par la même, sa gratitude à l’Algérie pour les efforts déployés dans le cadre des institutions onusiennes pour la promotion de la culture du vivre ensemble.
De son côté, le professeur agrégé en droit public, Walid Laggoune a estimé que la consécration de la culture de la coexistence et du respect de l’autre requière, en premier lieu, la consécration et le respect de la culture du droit.