AMMAN – Le représentant de l’Algérie à la réunion des parlementaires arabes et asiatiques sur la population et le développement a indiqué mardi à Amman que l’Algérie avait déployé d’importants efforts pour accueillir et prendre en charge les migrants africains et les déplacés syriens dans le respect des droits de l’homme et des chartes internationales pertinentes.
Dans son intervention au premier jour des travaux de la réunion, le membre du Conseil de la nation, Abdemadjid Guettiche, a précisé que l’Algérie « accueille sur son territoire des milliers de migrants africains en plus des déplacés syriens », ajoutant qu' »elle a déployé d’importants efforts pour les accueillir et les prendre en charge dans le respect des droits de l’homme et des chartes internationales pertinentes en dépit de la charge économique, sociale et sécuritaire que fait peser ce phénomène sur les pays d’accueil ».
Le sénateur a rappelé que le Gouvernement algérien préparait une loi réglementant le séjour des réfugiés qui pourront ainsi bénéficier d’un travail décent et de la protection nécessaire.
Abordant la question de l’asile et du déplacement forcé, le membre du Conseil de la nation et vice-président du Forum des parlementaires arabes sur la population et le développement, a précisé que l’Algérie qui suit cette question a contribué à la concrétisation des mesures mondiales issues de diverses conférences et réunions régionales et internationales, étant donné que le pays est concernée à l’instar d’autres pays par l’immigration légal et illégal en tant que pays d’accueil et de transit.
Rappelant le rôle de l’Algérie dans l’élaboration des deux documents relatifs aux réfugiés en Afrique, tout au long d’un processus ayant commencé à Addis Abeba en 2007 et son action visant à « consolider les principes du droit international et du droit humanitaire en matière de protection de ces catégories vulnérables de réfugiés et de déplacés, il a affirmé que l’Algérie n’a pas cessé souligner le caractère sacré du droit de retour et la nécessité de trouver des solutions durables au phénomène des migrants dans le cadre d’une démarche orientée vers le développement et la prise en charge de ses causes profondes ».
Le parlementaire a mis à profit cette opportunité pour mettre en exergue l’approche de l’Algérie concernant le phénomène de l’immigration notamment des jeunes et qui prend de plus en plus d’ampleur dans la région arabe et en Afrique.
Il a expliqué que cette vision repose sur l’appel à la prise en charge des causes réelles de ce phénomène en privilégiant une approche globale, intégrée, concertée, équilibrée et solidaire. une approche fondée sur l’amélioration de la situation socio-économique et l’arrêt des conflits et guerres internes auxquels sont confrontées certaines régions du Continent noir ».
Le membre du Conseil de la nation a soutenu, à ce propos, que la coopération et la coordination internationale « sont nécessaires à travers l’application des dispositions des traités internationaux et l’intensification des aides destinées aux régions les plus affectées du continent africain.
L’ordre du jour de cette réunion, organisée par le Fonds japonais pour la population en coordination avec le Secrétariat général du Forum des parlementaires arabes pour la population et le développement et le Fonds des Nations Unis pour la population, comprend l’examen de plusieurs axes comprend l’étude de plusieurs axes sur les jeunes réfugiés, la circulation interne des personnes, l’exile, les défis et les réalisations en matière de comptabilité et de transparence, la bonne gouvernance, ainsi que le rôle des parlementaires dans l’agenda 2030 pour le développement durable.