L'aspect religieux fortement présent dans les programmes scolaires des trois cycles

L'aspect religieux fortement présent dans les programmes scolaires des trois cycles

ALGER – La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit a affirmé jeudi que l’aspect religieux est « fortement présent » dans les programmes scolaires des trois cycles d’enseignement (primaire, moyen et secondaire), conformément à la Constitution, à la loi d’orientation sur l’éducation nationale et aux valeurs de la société algérienne.

Répondant à la question d’un membre du Conseil de la nation, Mahmoud Guissaoui lors d’une séance plénière présidée par Abdelkader Bensalah en présence du ministre des Relations avec le parlement et d’autres membres du gouvernement, Mme Benghabrit a affirmé que « l’aspect religieux est fortement présent dans les programmes scolaires algériens », soulignant que plus de 500 heures d’éducation islamique sont dispensées aux élèves durant leur cursus scolaire (12 ans).


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Elle a rappelé à ce propos les principes fondamentaux de la Constitution, dont notamment « l’Islam est la religion de l’Etat », précisant que la réforme du système éducatif national initiée par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika et dont le plan d’exécution a été adopté par le parlement porte clairement les objectifs de l’école algérienne fixés par la loi d’orientation sur l’éducation nationale.

Selon cette loi, l’école algérienne est tenue de « promouvoir des valeurs en rapport avec l’islamité, l’arabité et l’amazighité », a-t-elle dit, affirmant que son secteur oeuvrait à la « promotion des composantes fondamentales de l’algérianité ».

Mme Benghabrit a souligné dans ce contexte, que son « département ministériel assure l’enseignement obligatoire de l’éducation islamique dans les deux cycles primaire et moyen, et des sciences islamiques au secondaire ».

Répondant à une question d’un membre du Conseil de la nation, Mohammed Amara, concernant la  possibilité d’ouvrir 3 centres d’examen pour le baccalauréat dans la wilaya de Naâma (Ain Ben khelil, Assela  et Djenien-Bourezg), la ministre a précisé que la commission spécialisée de l’Office national des examens et concours (ONEC) dépêchée dans la région, a conclu sur la base de données et de la règlementation en vigueur, que  » la création de  centres d’examen dans les communes citées « n’est pas un impératif, d’autant, a-t-elle ajouté, que les dispositions de la  circulaire-cadre portant conditions et mesures réglementaires et sécuritaires relatives aux centres d’examen pour le baccalauréat « sont claires ».


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La création de centres d’examen dans une circonscription géographique exige de disposer de 2 lycées au moins  et que le nombre de candidats atteigne 300 candidats, et ce, en vue d’assurer la crédibilité de l’examen et permettre la concrétisation du principe de l’égalité des chances entre les candidats.

Lors du baccalauréat 2017, 129 candidats ont passé les épreuves dans le centre de Mécheria situé à 60 km de  Ben Khelil. Quant aux élèves de Djenien-Bourezg, au nombre de 77 candidats, ces derniers se sont déplacés au centre d’examen de Moghrar situé à 30 km de leur lieu de résidence.

La ministre a estimé, dans ce contexte, que « cette distance est acceptable pour les wilayas du Sud connues pour leurs grandes superficies et l’éloignement entre les communes, affirmant que dans ce cas, les services concernés prennent toutes les mesures organisationnelles en vue d’assurer « le transport des candidats vers les centres d’examen voire même l’hébergement, le cas échéant ».


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