ALGER- Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui a affirmé mardi à Alger que ses services oeuvreraient à « remédier rapidement aux lacunes juridiques » relevées dans le régime électoral, en prévision des prochaines échéances électorales.
Invité du Forum de la Radio nationale, M. Bedoui a affirmé que la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE) était « une fierté pour l’Algérie, au regard des missions qui lui ont été confiées et des objectifs qui lui ont été assignés en matière d’accompagnement de la famille politique ».
A cet égard, « nous avons écouté, avec attention et sérieux, les propositions de son président Abdelouahab Derbal et nous allons remédier rapidement aux lacunes juridiques relevées dans le régime électoral », a-t-il précisé, soulignant que l’Algérie « s’apprête dans quelques mois à
organiser les élections locales, qui seront suivies de l’élection présidentielle prévue en 2019″.
Le ministère de l’Intérieur « est entièrement disposé à prendre en charge toutes les propositions de la HIISE et des partenaires politiques, dans le cadre de commissions qui travailleront en coordination avec eux », a affirmé M. Bedoui, annonçant « une réorganisation administrative des services en
charge des élections dans les 48 wilayas et les 1.541 communes, à travers la mise en place d’instances administratives permanentes opérationnelles tout au long de l’année ».
Il a souligné que ces instances « ont recours aux nouvelles technologies dans l’accomplissement de leurs missions, à l’instar de la radiation systématique des électeurs décédés en reliant ses services au registre de l’Etat civil », notant que « la carte nationale biométrique sera utilisée dans le processus électoral grâce aux nombreuses applications qu’elle renferme ».
M. Bedoui a estimé que les législatives du 4 mai prochain constituaient « un premier jalon sur la voie des réformes politiques et constitutionnelles initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui consacre les valeurs de la nouvelle Constitution qui accorde davantage d’importance au citoyen, à la société civile et aux partenaires sociaux ».
« En application des instructions du président de la République, le gouvernement a mobilisé tous les moyens matériels et humains pour permettre au citoyen d’accomplir son devoir électoral », a-t-il conclu.