Le projet de consensus national, "cadre approprié" pour traiter la question sociale

ALGER – Le projet de reconstruction d’un consensus national offre « un cadre approprié pour le traitement systématique de la question sociale intimement liée à la politique et à l’économie », a estimé, samedi à Alger, le Premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Mohamed Hadj Djilani.

« Le projet de reconstruction d’un consensus national offre un cadre approprié pour le traitement systématique de la question sociale, intimement liée à la politique et à l’économie », a-t-il indiqué lors d’une allocution prononcée lors de la « journée du militant ».

Pour le premier responsable de ce parti, le dialogue social « à lui seul ne permet pas de normaliser la situation car les causes de l’instabilité sont certes économiques et sociales mais avant tout politiques ».

M. Hadj Djilani a observé que « la crise multidimensionnelle, politique, économique, sociale, culturelle et environnementale » nécessitait « une approche globale », ajoutant que le projet de consensus national offrait un « cadre approprié pour une approche systématique ».

Il a expliqué que sur le plan économique, le pays ne parvenait pas encore à « amorcer un décollage, étant tiré vers le bas par sa dépendance aux hydrocarbures en baisse sur le plan des réserves et des prix », ajoutant qu’au plan social, le pays ne dispose plus de « ressources suffisantes pour assurer un niveau de vie décent à une population croissante et une protection sociale des plus démunis ».

Au plan organique, le premier responsable du FFS a indiqué que la commission nationale pour la préparation du congrès extraordinaire du parti devant renouveler les membres de l’Instance présidentielle avait été installée.

Le FFS a décidé en mars dernier de convoquer un congrès extraordinaire le 20 avril prochain pour « compléter » la composante de l’Instance présidentielle du parti, suite au départ de trois de ses membres.

Par ailleurs, un hommage a été rendu à Ali Mecili, compagnon de feu Hocine Ait Ahmed, assassiné à Paris en 1987, qui symbolise pour le FFS « le combat pour les libertés et les droits humains afin que nul n’oublie son sacrifice pour une Algérie libre », a relevé M. Hadj Djilani.


Source: Le projet de consensus national, « cadre approprié » pour traiter la question sociale

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