TLEMCEN – L’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a affirmé, mardi à Tlemcen, que les jumelages entre l’Algérie et la France doivent se traduire par la concrétisation de projets touchant les domaines de l’enseignement supérieur, de la formation et de l’investissement.
Animant une conférence de presse à l’issue d’une visite à l’institut culturel français de la commune de Tlemcen, le diplomate français a souligné que les jumelages entre les deux pays « doivent être ponctués par la concrétisation de réels projets dans les secteurs de l’enseignement supérieur, de la formation et de l’investissement, à l’exemple du jumelage conclu entre les élus APC de Tlemcen et de Lille (France) dans le domaine de médecine dont la cardiologie ».
M. Driencourt a rappelé que la dernière visite du Président français, Emmanuel Macron, en Algérie, a donné lieu à plusieurs décisions pour développer les relations économiques bilatérales dans les domaines de numérisation, d’enseignement, de formation et d’investissement, avant de signaler la création d’une commission mixte pour étudier les dossiers.
Le diplomate français a annoncé que des projets seront concrétisés prochainement à Tlemcen dans le cadre du partenariat algéro-francais, portant sur la production d’engrais agricoles et de matériels de câbles de véhicules au profit des usines Peugeot et Renault d’Oran.
M. Driencourt a fait savoir que la capacité de ces deux usines devra passer de 80.000 à 120.000 véhicules chacune permettant aux usines de matériels de Tlemcen de doubler la production.
Par ailleurs, l’ambassadeur de France en Algérie a indiqué qu’il est prévu le lancement d’une caravane culturelle d’enseignement de la langue et de la culture françaises qui sillonnera les communes et dairas de la wilaya de Tlemcen.
Xavier Driencourt a déclaré que l’essentiel est de créer et de développer de tels espaces « même dans les villes qui ne disposent pas de centres ou d’instituts culturels francais dont Sidi Bel-Abbès. »
Pour sa part, le consul général de France à Oran, Christophe Jean, a fait état de l’ouverture d’un site électronique d’examen des demandes urgentes de visas, soulignant qu’une réflexion est engagée actuellement sur la création d’un nouveau modèle de visas pour les jeunes salariés désirant effectuer un stage en France d’une durée de 15 jours à 3 mois en leur assurant une couverture sociale.