Au cours de la séance des questions orales à l’Assemblée populaire nationale, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a été interpellé par la députée Amira Salim, représentant la communauté algérienne à l’étranger de la région Afrique du Nord, sur le dossier des quotas de logements AADL à destiner aux émigrés algériens résidant en Europe, dans le monde arabe ou ailleurs.
logements pour les émigrés
La réponse du ministre, donnée jeudi dernier en séance plénière, a été pour le moins inattendue. Tebboune soutient que ce ne fut là qu’une idée, une initiative toujours à l’étude ; mais que, en réalité, il n’y a aucun engagement dans ce sens, ni du président de la République ni de lui-même, en tant que ministre du secteur.
Pourtant, depuis qu’elle a été annoncée en 2013, et qu’elle a été portée à bouts de bras par les animateurs de la campagne du président pour sa propre succession en avril 2014, cette idée a suscité beaucoup d’espoirs au sein de la communauté algérienne à l’étranger.
Le ministre avance aujourd’hui l’argument de la «complexité» de ce dossier pour lequel il a été pourtant crée, dès 2013, une commission spéciale composée des secteurs des Affaires étrangères, de l’Habitat, les Finances, les banques,…etc. La complexité du dossier consisterait dans le classement et la vérification de la situation des candidats, sachant que, explique Tebboune, ces derniers vont du simple ouvrier jusqu’à l’investisseur.
Rien qu’à l’échelle du territoire français, Il y aurait déjà quelques 500.000 demandes d’attribution de logements exprimées par des Algériens qui s’y sont installés depuis plusieurs années.
Ce chiffre correspond approximativement au nombre de souscripteurs nationaux pour la formule de l’AADL : «Dans le cas où, à l’avenir, l’option de quotas pour les émigrés algériens est retenue, le payement se fera en devise européenne et les demandes à prendre en charge seront celles qui sont enregistrées au niveau des consulats», précise Tebboune.
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