Chaque année, des citoyens se plaignent de la gêne causée par les cosmétiques. C’est un signal que les règles de fabrication ne sont pas respectées.
Les professionnels sont de plus en plus confrontés à des difficultés pour assumer les évolutions réglementaires et les aspects de la conformité réglementaire les plus difficiles à mettre en oeuvre dans l’industrie du cosmétique. C’est ce qu’ont indiqué des responsables de la concurrence et des prix de la wilaya d’Alger qui viennent de clôturer des journées d’information sur la protection du consommateur.
Des thèmes variés de cette industrie évoquent les exigences d’essais, l’évaluation des produits et les notes relatives aux essais d’ingrédients cosmétiques et leur évaluation en matière de sécurité. Des appareils spéciaux de contrôle de composants étaient exposés au centre Mustapha-Kateb ce qui n’est pas inutile en cette approche de la saison estivale où des produits de bronzage sont utilisés, mais pas seulement.
Selon le décret exécutif n°10-114, on entend par produit cosmétique et produits d’hygiène corporelle, toute substance ou préparation, autre que les médicaments, destinée à être mise en contact avec les diverses parties superficielles du corps humain, telles que l’épiderme, le système pileux et capillaire, les ongles, les lèvres, les paupières, les dents et les muqueuses, en vue de les nettoyer, de les protéger, de les maintenir en bon état, d’en modifier l’aspect, de les parfumer ou d’en corriger l’odeur.
Sont exclus du champ d’application des dispositions du décret, les produits cosmétiques et les produits d’hygiène corporelle assimilés à des médicaments tels que définis par l’article 171 de la loi n° 85-05 du 16 février 1985 sur l’information des consommateurs. Crème de jour, gel douche, produits pour rasage sont utilisés par tous les hommes et toutes les femmes. Ce sont des produits cosmétiques qui affirment vous faire une peau plus propre, plus belle et plus jeune. Pourtant, comme le soulignent les règlementations et autres normes de plus en plus drastiques, les cosmétiques ne seraient pas sans danger pour la santé, selon les spécialistes. Ces derniers insistent sur la nécessité de savoir ce que contiennent les produits cosmétiques vendus dans le commerce et comment se prémunir des allergies en commençant par lire les étiquettes. Les produits cosmétiques et produits d’hygiène corporelle sont soumis à une autorisation préalable à leur fabrication, le conditionnement ou importation, délivrée sur la base d’un dossier adressé au service de la direction de la wilaya du commerce territorialement compétent tel que définis par l’article 13 du décret exécutif n°10-114 du 18 avril 2010 modifiant et complétant le décret exécutif N° 97-37 définissant les conditions et les modalités de fabrication, de conditionnement, d’importation, et de commercialisation sur le marché national, des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle.Selon la réglementation algérienne, certaines substances ne peuvent être utilisées dans la composition des cosmétiques en dehors des restrictions et des conditions prévues, par contre d’autres substances sont catégoriquement interdites dans la fabrication des produits cosmétiques. Parmi les substances à risques on trouve les huiles minérales comme les paraffines dérivées du pétrole qui sont très avantageuses pour l’industrie cosmétique. Elles sont à la fois simples à travailler et très bon marché, par contre ces huiles artificielles empêchent la peau de respirer.
Source: LEUR USAGE PEUT SE RÉVÉLER CATASTROPHIQUE : Les défis de la réglementation cosmétique