Locales 2017: des partis politiques prônent le "changement" par les urnes

ALGER – Des partis politiques, en lice pour les élections locales du 23 novembre, ont appelé vendredi, au 6ème jour de la campagne électorale, à opérer le « changement » par un vote « massif » le jour J.

Le président du Mouvement de la société de la paix (MSP), Abdelmadjid Menasra, a indiqué, lors d’un meeting populaire à Constantine, que sa formation politique demeure « convaincue que le changement passe par les élections loin de toute tendance à la violence ou la démission ».

Les élections figurent parmi « les constantes que le MSP défend », a-t-il ajouté, affirmant que son parti est décidé à « aller jusqu’au bout dans la démarche démocratique en dépit de toutes les difficultés rencontrées ».

A El Bayadh, le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a estimé que les élections locales constituaient une opportunité pour un changement « pacifique » et « civilisé » afin de matérialiser le véritable sens de la volonté du citoyen.

Il a affirmé qu’une participation « massive » et « de qualité » du citoyen permettrait de « donner plus de chances aux candidats porteurs d’un programme prometteur répondant aux attentes du citoyen et donner une légitimité aux futures assemblées élues ».


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De son côté, le président du Front du militantisme national (FMN), Abdellah Haddad, représentant l’alliance « El Feth » (composée du FMN, du Parti national algérien, du Parti patriotique libre, du Mouvement des citoyens libres et du Front national pour la Justice sociale), a lancé, depuis Biskra, un appel pour « élargir les prérogatives des Assemblées élues et rétrécir le fossé entre le pouvoir et les citoyens pour retrouver la confiance ».

Considérant les prochaines élections locales comme une opportunité pour atteindre cet objectif, le président du FMN a plaidé en faveur du « changement » et de la « rupture » avec le passé par un vote « massif » le jour J.

A Tlemcen, le président du Front El Mostakbal, Abdelaziz Belaid, a affirmé que sa formation « £uvre à réhabiliter toutes les institutions comme les Assemblées populaires et le Parlement afin de proposer de véritables  programmes de développement ».

« Notre parti ne recourt pas à la violence pour arriver au pouvoir », a-t-il ajouté, estimant nécessaire « de respecter les lois de la République et d’user de sagesse et d’intelligence pour atteindre cet objectif ».

Le secrétaire général du Parti du Renouveau Algérien (PRA), Kamel Bensalem, a affirmé à Djelfa que sa formation politique considère la commune comme le « véritable noyau du développement et du progrès en Algérie  dont nul ne peut nier ses nombreux acquis sur tous les plans », ajoutant que pour atteindre cela, il faut nécessairement opérer un « changement » par les urnes.

Il a appelé, à cet effet, les citoyens à « garder espoir et à participer en force à ces élections pour choisir des candidats honnêtes et intègres, parmi ceux qui sont conscients de la valeur et du poids des responsabilités ».

Depuis Guelma, le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a réitéré son appel pour plus de prérogatives à l’élu local et l’application du principe « de donner la priorité au politicien avant l’administrateur et permettre aux Assemblées locales élues de gérer le dossier du foncier localement pour promouvoir l’investissement ».


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M. Benyounès a appelé, à cette occasion, les militants de son parti et les citoyens à se diriger massivement aux urnes « pour renforcer la position du parti et participer au développement et à la stabilité du pays ».

Le président du Mouvement El Islah, Filali Ghouini, a appelé, depuis la commune de Houidjebat (23 km à l’Est de Tébessa), à « des élections sereines et des discours électoraux propres » axés sur des programmes visant la  promotion du développement local, estimant à cette occasion que l’actuelle campagne électorale est « une opportunité pour s’adresser aux citoyens, les écouter et concevoir des solutions pour engager la relance économique ».

De Khenchela, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a insisté sur l’importance « d’investir dans le citoyen algérien », appelant les électeurs à ne pas rater l’occasion de la prochaine élection  pour aller massivement aux urnes « afin d’engager le changement et faire progresser l’Algérie ».

Le président du parti Tajamoue Amal El Djazair (TAJ), Amar Ghoul, a affirmé, à Annaba, que sa formation participait aux élections locales avec la ferme volonté de faire du développement local un partenariat « effectif »  entre les élus et les citoyens au sein des Assemblées communales et de wilaya.

Il a également appelé à voter en masse pour les candidats de son parti, estimant que les listes électorales de TAJ renfermaient des compétences et des jeunes armés d’une grande volonté pour trouver, dit-il, des solutions aux problèmes du développement local et la recherche d’idées novatrices pour résoudre les problèmes inhérents au manque d’eau, de logement et d’emploi.


Source: Locales 2017: des partis politiques prônent le « changement » par les urnes

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