ALGER – La secrétaire générale du parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune a appelé samedi à « lever les taxes sur l’activité professionnelle de soutien à l’emploi des jeunes et aux activités économiques au niveau local » insistant sur le fait que « la commune doit être la base de toute politique de développement ».
Animant un meeting dans la commune de Dar El Beida (Alger) dans le cadre de la campagne électorale des élections locales du 23 novembre, Mme Hanoune a indiqué que le PT militait pour une « démocratie de base » consacrée par la levée totale des taxes sur l’activité professionnelle de soutien à l’emploi des jeunes et aux activités économiques » au niveau local.
Mme Hanoune a souligné également la nécessité de soutenir les caisses sociales pour renforcer et appuyer le pouvoir d’achat des citoyens, mettant en garde contre les « graves incidences de la politique économique actuelle qui mène à l’exacerbation de la pression sur les travailleurs et les jeunes entraînant de graves conséquences.
La « commune doit être la base de toute politique de développement », a affirmé la SG du PT soulignant que les élus avaient besoin de prérogatives et de budgets suffisants pour assumer leur rôle dans la prise en charge des préoccupations des citoyens.
Mme Hanoune a indiqué, à ce propos, que le « PT milite pour la libération des assemblées locales de l’autorité de l’administration afin qu’elles puissent accomplir au mieux leur mission.
La responsable du PT a en outre exhorté les militants et les candidats du parti à « lutter contre la corruption dans les administration locales » affirmant que la « situation que connaît le pays et la situation critique des communes nous incitent à travailler sérieusement pour un développement efficace au niveau local ».
La première responsable du PT a dénoncé le phénomène de détournement des biens fonciers dont souffrent de nombreuses communes de la wilaya d’Alger et la « situation catastrophique » dans de nombreuses communes dont l’état catastrophique des routes, les constructions anarchiques et la détérioration ou absence d’infrastructures publiques ».