Locales 2017: pour le renforcement des prérogatives des P/APC et la préservation de la stabilité du pays

Locales 2017: pour le renforcement des prérogatives des P/APC et la préservation de la stabilité du pays

ALGER – Renforcer les prérogatives des présidents des Assemblés populaire communales (APC), préserver la sécurité et la stabilité du pays et parachever le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ont constitué, encore une fois, les points forts des discours des leaders des partis politiques à l’occasion de la 20ème journée de la campagne électorale pour les locales du 23 novembre.

Depuis Alger où il a animé un meeting, le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a plaidé pour une reprise « totale » des prérogatives par les P/APC afin de « libérer l’investissement, freiné en grande partie par le problème du foncier ».

« Le P/APC, s’est-il interrogé, est le premier magistrat de la commune. Trouvez-vous normal que les décisions prises par le président d’APC, en concertation avec son assemblée, ne soient pas applicables sans l’aval du chef de daïra ? »


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Allant dans le même sens d’idées, le président du mouvement El Islah, Fillali Ghouini, a appelé, lors d’un meeting à Tiaret, à la révision des codes communal et de wilaya dans le sens d’accorder de larges prérogatives  aux élus. Il a dans ce sens, estimé l’importance de leur remettre la gestion du foncier, l’investissement et l’habitat.

M. Ghouini n’a pas manqué de souligner l’importance du parachèvement du processus de réconciliation nationale qui se concrétise, selon lui, grâce aux efforts de l’Etat et des membres de la société et ce, en le qualifiant de « réalisation la plus importante en Algérie après le référendum d’autodétermination ».

Lui emboîtant le pas, le président de Tajamoue Amel Al-Djazair (TAJ), Amar Ghoul, a fait savoir depuis Illizi, que la préservation de « la sécurité et de la stabilité » du pays figuraient en tête des priorités de sa formation  politique.

Il a estimé que son parti oeuvrait aussi pour la valorisation des acquis enregistrés aux quatre coins du pays et ayant permis l’amélioration du cadre de vie du citoyen, soulignant, par la même occasion, qu' »un programme de développement des wilayas a été arrêté sur la base de la situation des collectivités en termes de contraintes et des besoins dans chaque région ».


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De son côté, le parti du Front de libération nationale (FLN), par le biais de son secrétaire général, Djamel Ould Abbès, a mis l’accent, à Oran, sur « le parachèvement du programme du président Bouteflika », par le renforcement des structures de base de l’Etat et l’implication des communes dans le développement régional et national.

En effet, M. Ould Abbès a appelé à « la mobilisation des citoyens pour créer de la richesse afin de répondre aux besoins des populations de l’Algérie profonde qui ont droit à l’éducation, à la santé, à l’eau potable, au gaz, au logement social et le logement rural », tout en évoquant les réalisations du chef de l’Etat lors des 18 années de gouvernance, dont le retour de la paix et de la stabilité du pays.

Le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), Mohamed Saïd, a, pour sa part, appelé, depuis Mascara, à faire de l’Algérie « un pays fort au sein de son environnement afin d’affronter toutes les menaces et défis ».

Mohamed Saïd a estimé que « pour l’Algérie soit forte au sein son environnement maghrébin, méditerranéen et africain et capable de faire face aux dangers et périls qui la menacent, il est nécessaire d’oeuvrer pour acquérir les éléments de cette force à tous les niveaux et dans tous les domaines ».


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Quant à lui, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelmadjid Menasra, a considéré à Biskra que la participation de sa formation politique aux prochaines élections locales émane de la conviction  que ce scrutin constitue une « opportunité pour trouver des solutions et non pour aggraver les choses ».

S’exprimant lors d’un meeting populaire, M. Menasra a estimé qu’il n’y pas de place pour les « discours de désespoir », ajoutant que son parti cherche, par sa participation, à préserver l’espoir pour le peuple et l’avenir.


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