ABUJA- Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a mis en exergue, samedi à Abuja, les avancées réalisées par l’Algérie en matière de promotion des droits de l’Homme et de l’égalité du genre.
Intervenant dans le cadre des travaux de la 16ème réunion ministérielle Afrique-Pays nordiques qui se tient dans la capitale nigériane, M. Messahel a souligné que « l’Algérie qui a placé la dignité de l’homme au coeur de son combat libérateur, ne peut rester insensible aux aspirations légitimes de ses citoyens », relevant, à cet égard, que « des efforts louables ont été déployés pour permettre à la femme d’assumer dignement le rôle qui est le sien dans la société ».
Le ministre a souligné, également, que « les réformes politiques et institutionnelles initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, depuis 2011, ont largement consolidé de tels efforts en leur donnant un contenu concret à la mesure des aspirations de la femme algérienne ».
Il a fait remarquer, à ce propos, que la Constitution de 2016 « souligne avec force l’attachement de l’Etat à la promotion de la parité entre les hommes et les femmes sur le marché de l’emploi et à l’accès des femmes aux responsabilités dans les institutions et administrations publiques ».
Le ministre a cité également la loi organique 12-03, adoptée en 2012, qui fixe les modalités de représentation des femmes dans les Assemblées élues, rappelant que ce texte a permis « une entrée en force des femmes dans les Assemblées élues, et en particulier à l’Assemblée populaire nationale, au sein de laquelle la femme occupe actuellement 126 sièges ».
Cette représentation, a-t-il rappelé, « était encore plus élevée dans la précédente législature, avec 146 femmes députés sur les 462 que comprend la chambre basse du Parlement, avec un taux dépassant 31% alors que ce même taux n’était que de 8% en 2007 ».
Pour leur part, les ministres africains participants ont rappelé « les progrès réalisés par l’Afrique en matière d’autonomisation de la femme, illustrés par l’insertion en bonne place des questions d’égalité du genre et de promotion des droits de l’Homme dans le cadre de l’Agenda 2063, qui pose les jalons d’un développement cohérents et inclusifs du continent africain ».
A cette occasion, les ministres « se sont accordés à renforcer davantage la coopération dans ce domaine ».