ALGER – Le Secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), a estimé mercredi à Alger que les rapports de certaines organisations non gouvernementales contre l’Algérie sur la gestion du phénomène de migration clandestine « sont infondés ».
Lors d’une conférence intitulée « Bouteflika et la solidarité avec l’Afrique… soixante ans d’amitié, de solidarité et de coopération », animée au siège du parti, en présence des ambassadeurs de plusieurs pays africains, M. Ould Abbes a affirmé que les rapports de certaines ONG sur le dossier de la migration clandestine « sont infondés et ne suscitent pas la préoccupation de l’Algérie », précisant que « des Gouvernements étaient derrière ces ONG ».
Il a salué, à cet effet, la réponse du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel qui avait écarté toute possibilité « d’ouverture par l’Algérie d’une zone de rétention ».
Le SG du FLN a ajouté que l’Algérie a garanti toutes les conditions nécessaires pour le rapatriement des migrants clandestins vers leur pays d’origine dans le plein respect de leur dignité.
Dans son allocution, l’ambassadeur du Niger à Alger a souligné que l’histoire de l’Algérie est « riche en réalisations importantes en faveur du continent », ajoutant que le retour des migrants clandestins à leur pays (Niger) est intervenu « sur la base d’un accord avec l’Algérie ».
« Les parties qui critiquent l’Algérie au sujet de ce dossier doivent savoir que la loi interdit à tout étranger de fouler le sol d’un Etat déterminé sans visas », a-t-il poursuivi.
Dans ce cadre, le chargé d’affaire auprès de l’ambassade du Tchad en Algérie a affirmé que « l’Algérie avait renvoyé, il y’a quelques années, 500 ressortissants tchadiens à leur pays dans le cadre du respect des droits de l’Homme et de la loi ».
Evoquant le thème de la conférence, M. Ould Abbès, a salué le rôle du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika dans le renforcement des relations de l’Algérie avec les pays africains avant et après l’indépendance, affirmant que « les africains, que ce soit les responsables ou les catégories populaires, notamment au Mali, connaissent le Président Bouteflika depuis l’époque de la guerre de libération, la période à laquelle il avait établi des relations de fraternité et de solidarité avec les pays du continent ».
Dans le même cadre il a rappelé que « le Président Bouteflika a poursuivi son parcours après l’indépendance au service des questions du continent africain et la défense de ses intérêts, en occupant le poste de ministre des affaires étrangères de 1963 à 1979 », ou la diplomatie algérienne, a-t-il ajouté, avait connu « son âge d’or ».
Il a rappelé aussi la solidarité de l’Algérie, sous la direction du Président Bouteflika, avec l’Afrique dans les moments les plus difficiles et dans les catastrophes naturelles à travers l’octroi d’aides humanitaires à un nombre de pays africains et l’effacement de la dette d’un autre nombre.
- Ould Abbès a mis l’accent sur le rôle du président Bouteflika dans la défense des questions de la paix aux foras internationaux, notamment la lutte contre l’apartheid en Afrique du sud lors des travaux de l’Assemblée générale des nations unies qu’il avait présidé en 1974.
Source: Migration clandestine: les rapports de certaines ONG contre l’Algérie « infondés » (Ould Abbes)