ALGER – Les membres du Conseil de la Nation ont centré mercredi leurs interventions sur l’importance de promouvoir la ressource humaine pour réaliser les objectifs tracés par l’Etat, développer l’économie nationale et poursuivre les réformes engagées dans plusieurs secteurs, notamment l’administration, la santé et l’enseignement.
Lors de la séance consacrée mercredi au débat autour du plan d’action du gouvernement, Nouara Djaafar a estimé nécessaire d’investir dans le facteur humain pour s’adapter aux mutations profondes que connait le monde dans plusieurs domaines.
Elle a mis l’accent sur l’importance de créer une synergie entre les secteurs de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle à l’effet de répondre aux besoins du marché du travail et de l’économie.
La sénatrice a valorisé le plan d’action du gouvernement qui consacre la liberté de la presse et d’expression. Elle a plaidé dans ce sens pour l’organisation de la scène médiatique nationale marquée par l’anarchie, le sensationnel et la violence, estimant que l’Algérie possédait les compétences médiatiques l’habilitant à opérer le changement.
Mme Louisa Chachoua a pour sa part mis l’accent sur la nécessaire promotion du capital humain pour faire aboutir le plan d’action du gouvernement qui doit, selon elle, réhabiliter le concept du travail.
Sur la plan social, l’intervenante a proposé la mise en place de mécanismes efficaces en faveur des catégories vulnérables de la société uniquement, L’objectif étant de mettre un terme à toutes formes de soutien profitable à l’ensemble de la société, a-t-elle indiqué.
Dans le même sillage, Fatah Talbi, a plaidé pour l’investissement dans le facteur humain, estimant que la réalisation de la transparence en matière de gestion et la consécration de la bonne gouvernance ne peuvent être concrétisées sans des ressources humaines intègres.
L’intervenant a proposé le renforcement des cycles de formation de manière durable et illimitée au profit des élus en vue de lutter contre la bureaucratie a même de mieux servir le citoyen.
Le sénateur considère que la modernisation de l’administration et l’amélioration des prestations ne peuvent être atteints en parallèle à un accès à Internet de faible débit, ce qui entrave, a-t-il ajouté, les efforts de l’Etat visant à généraliser les nouvelles technologies de l’information et de la communication dans les administrations et les institutions.
MM. Brahim Meziane et Mohamed Bettache considèrent que le contenu du plan d’action du gouvernement est plus destiné à la consommation et n’exprime que la volonté de ses rédacteurs, déplorant le fait que les gouvernements précédents n’aient pas présenté un bilan de leurs activités.
Outre l’aspect économique qui a monopolisé le débat, des sénateurs ont plaidé pour l’accélération du processus de promotion des wilayas déléguées, la prise en charge des revendications des retraités de l’Armée nationale et le recensement et l’exploitation des locaux du président et de l’AADL.
Le Conseil de la Nation poursuivra ses travaux jeudi en présence du Premier ministre Abdelmadjid Tebboune et des membres du gouvernement.