Près de 4.500 cartes de journaliste professionnel délivrées 

Près de 4.500 cartes de journaliste professionnel délivrées 

ALGER – Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a indiqué mardi à Alger que près de 4.500 cartes de journaliste professionnel avaient été délivrées dans le cadre de l’organisation de la profession à l’occasion de l’élection du Conseil supérieur de l’éthique et de la déontologie de la profession de journaliste.

Dans son intervention devant la commission de la culture, de la communication et du tourisme de l’Assemblée populaire nationale (APN) M. Kaouane a précisé que depuis l’installation de la commission provisoire chargée de la délivrance de la carte de journaliste professionnel (2014), 4.479 cartes ont été délivrées, soulignant qu' »il s’agit d’un acquis majeur pour le journaliste professionnel ».


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Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la consolidation du principe d’indépendance qui est « tributaire de la réunion des conditions à même de permettre au journaliste d’accomplir sa mission pleinement », a-t-il soutenu, précisant que cela passait par l’encadrement de la profession et la création du Conseil supérieur de l’éthique et de la déontologie de la profession de journaliste.

Evoquant les nouveautés introduites par la loi organique relative à l’information, dont l’Autorité de régulation de la presse écrite (ARPE) et l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV), M. Kaouane a réaffirmé « l’attachement des hautes autorités de l’Etat au principe d’indépendance de la presse écrite et audiovisuelle ».

La nomination par le président de la République des membres de l’ARAV en 2016 « confirme sa détermination à aller de l’avant  dans la consécration et le renforcement de la liberté d’expression en tant que fondement et principe constitutionnel », a soutenu le ministre.

Concernant l’Autorité de régulation de la presse écrite, M. Kaouane a rappelé qu’elle apportera un plus au paysage médiatique dès la finalisation des aspects réglementaires qui lui permettront de mener à bien sa mission.

Le ministre a indiqué que l’arsenal législatif et réglementaire du secteur de la communication demeurait un chantier ouvert, précisant que son département s’attelait à l’élaboration d’une série de projets de loi et de décrets liés à la publicité, aux sondages d’opinion et à l’organisation de l’activité de conseil en communication, outre les projets de textes d’application de la loi organique relative à l’information, notamment ceux afférents à la communication électronique et institutionnel.

Kaouane a, par ailleurs, salué la décision du Premier ministre relative à la relance du Fonds de soutien à la presse qui « contribuera sans nul doute au rayonnement de la presse en Algérie », a-t-il dit.

Estimant que la nécessaire adaptation à l’évolution du monde de la communication était un défi à relever, le ministre s’est dit convaincu de la capacité de son secteur à réussir ce défi grâce à ses compétences et moyens technologiques, concrétisées à la faveur d’une politique de modernisation et de renouvellement constante des moyens de communication, adoptée depuis plus d’une décennie. 

Kaouane a rappelé, dans ce sens, que la politique de son département « s’inspirait du programme du président de la République », qui a placé le secteur de la communication, depuis 1999, au centre de ses préoccupations et en a fait un axe important et essentiel dans sa vision d’une Algérie où règnent paix, sécurité, stabilité, développement et essor.


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L’Algérie a accompli, depuis 1999, « de grands progrès en matière de promotion et de consolidation de la liberté d’expression, partant de l’engagement du président de la République d’aplanir les obstacles entravant la pratique journalistique, d’encourager le pluralisme médiatique et de consacrer le droit du citoyen à l’information, jusqu’à la constitutionnalisation de ces principes et leur concrétisation en une batterie de textes législatifs et réglementaires organisant la scène médiatique en Algérie, à leur tête la loi organique relative à l’information », a ajouté M. Kaouane. 

Les éléments consacrés par la loi organique relative à l’information, notamment le droit du citoyen à l’information, l’encadrement de la profession de journaliste, l’organisation de l’action médiatique, l’ouverture du champ audio-visuel à l’investissement privé algérien , le développement et la modernisation des moyens d’information, ont constitué, en effet, les principaux axes du Plan d’action du gouvernement, poursuit le ministre. 

Abordant la consécration du droit d’accès du citoyen à l’information,  M. Kaouane a indiqué que cet élément a été concrétisé à travers la création de plusieurs journaux privés ayant bénéficié du soutien direct et indirect de l’Etat qui a, a-t-il dit, « accompagné ces nouveaux titres dans leur parcours au point où certains d’entre eux rivalisent aujourd’hui avec les plus grands titres au niveau régional ». 

Le nombre de journaux est passé de près de 50 titres dans les années 90 à 300 titres en 2018, a-t-il fait savoir. 

En dépit de la disparition de certains journaux durant les deux dernières années pour des raisons financières, la scène médiatique a vu l’apparition de plus de 100 sites électroniques d’informations, a conclu le ministre. 


Source: Près de 4.500 cartes de journaliste professionnel délivrées 

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