ALGER- La prétendue agression d’un diplomate marocain par un diplomate algérien de haut rang, en marge de la tenue à Saint-Vincent-et-les Grenadines d’un séminaire régional organisé par le Comité spécial de décolonisation, est une « piètre mise en scène d’une médiocre pièce de théâtre », a indiqué vendredi dans une déclaration à l’APS le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif.
« Les informations rapportées par des médias marocains et reprises en l’état par certains sites au sujet d’une prétendue agression physique qui aurait été commise par un diplomate algérien de haut rang sur un membre de la délégation marocaine en marge de la tenue à Saint-Vincent-et-les Grenadines du séminaire régional organisé par le comité spécial de décolonisation communément appelé le C24, sont des informations inventées, infondées, fausses et mensongères et sans aucun lien avec la réalité », a affirmé le porte-parole du MAE.
« Nous considérons que les accusations proférées contre notre diplomate ne sont rien de plus qu’une piètre mise en scène d’une médiocre pièce de théâtre et une répétition des méthodes et d’un scénario auxquels nous avons été habitués », a souligné le porte-parole, précisant que « la réalité des faits tels qu’ils se sont déroulés est à l’antipode de la version avancée ».
« Un membre de la délégation algérienne, une jeune diplomate en l’occurrence, a fait l’objet, depuis le début des travaux du séminaire, d’un harcèlement permanent et a même été victime de tentatives d’agressions de la part d’éléments de la délégation marocaine, ce qui a amené les autorités du pays organisateur à désigner des agents pour assurer sa sécurité », a-t-il soutenu.
« Les accusations contre notre diplomate sont une nouvelle fuite en avant et une illustration du dépit suite au travers et à l’échec subis par la diplomatie marocaine après le refus du Comité des vingt-quatre de céder à la pression visant à priver le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination », a expliqué le porte parole du MAE, faisant remarquer que « les hautes autorités onusiennes ont été informées des détails de ce regrettable incident ».