Dans la continuité des initiatives menées par le Gtpca, notamment la  création,  en  2018,  de  la  Cartographie   des  infrastructures  et établissements culturels, le nouveau projet Raqes.net, lancé le 20 février dernier, vise à répertorier écoles de danse, danseurs et chorégraphes, et créer une passerelle entre ces derniers et les autres professionnels du secteur culturel. 

Le Groupe de travail sur la politique culturelle en Algérie a lancé, le 20 février, une plateforme dédiée à la danse et la chorégraphie. Promotion, visibilité et même coaching et accompagnements des membres adhérents, “Raqes.net”, puisque c’est le nom qui lui a été donné, est la première plateforme du genre en Algérie à répertorier agences, écoles de danse, appels à participation et même les résidences artistiques sur le continent africain et au Moyen-Orient.

À propos de sa création, Aziz Hamdi, membre du Gtpca, explique que ce travail reste dans la continuité des initiatives menées par le Gtpca, notamment la création, en 2018, de la cartographie des infrastructures et établissements cultures, publics et privés.

“L’idée était de commencer à numériser le secteur et créer des plateformes, répertorier tous ces espaces. Pour ce qui est de la danse, j’ai d’abord été contacté par le réseau de chorégraphes africains ‘Cercle’, à l’occasion de la Journée internationale de la danse en avril 2021. Je ne suis ni chorégraphe ni danseur, mais j’ai quand même pris part à une rencontre qu’ils avaient organisée en ligne.”

Et d’ajouter : “J’ai réalisé à ce moment l’envergure de tout ce qui se faisait en Afrique. Les plateformes y sont très répandues, notamment au Bénin et au Gabon. Mieux que ça, ils ont des agences de danse qui ont leurs propres danseurs et chorégraphes. J’ai parlé au groupe (Gtpca, ndlr) de mon idée de créer la même chose en Algérie.”

Une autre expérience, celle de l’agence de casting et de distribution artistique Wojooh, a inspiré la création de “Raqes”, d’autant plus, avance Hamdi, que “notre pays compte beaucoup de danseurs et chorégraphes de talent qui ne trouvent cependant pas d’opportunité pour se produire”.

L’une des missions de “Raqes” sera de valoriser cette discipline artistique et ses acteurs, qui n’ont que de rares occasions de se produire et d’étaler l’étendue de leurs compétences. 

Les réunir sur la même plateforme, créer des passerelles entre eux et les artistes d’autres pays, voire d’autres régions, être en quelque sorte le chaînon manquant entre ce qui se fait au niveau national, continental et régional d’un côté, et ces artistes, de l’autre.

À ce propos, notre interlocuteur relève les difficultés rencontrées par les professionnels du secteur à caster des danseurs. Il donne pour exemple le prochain long-métrage Houria, qui raconte l’histoire d’une jeune danseuse algéroise. 

“La réalisatrice de l’œuvre, Mounia Meddour avait du mal à trouver des danseurs et danseuses pour son film, mais ne savait pas à qui s’adresser. “Raqes” donne l’opportunité à quelqu’un qui cherche un danseur pour une pub, film ou clip de trouver les profils qu’il veut. Il n’a qu’à écrire à la plateforme qui l’orientera par la suite.”

Source: Raqes.net, première plateforme dédiée à la danse

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