ALGER – Les autorités algériennes ont décidé, en étroite coordination avec leurs homologues nigériennes, de la reprise, à compter du 1er août 2017, des opérations de rapatriement de ressortissants nigériens en situation irrégulière en Algérie, a annoncé mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif.
« Dans l’objectif de mieux faire face au phénomène de l’immigration irrégulière et lutter contre les réseaux de la traite des personnes, les autorités algériennes ont décidé, en étroite coordination avec leurs homologues nigériennes, de la reprise, à compter du 1er août 2017, des opérations de rapatriement de ressortissants nigériens en situation irrégulière en Algérie », a indiqué M. Benali Cherif dans une déclaration à l’APS.
Il a précisé que ces opérations « s’intègrent dans le cadre d’une série de mesures prises par le gouvernement algérien en vue de renforcer la coopération avec les pays de l’Afrique subsaharienne, notamment le Niger et le Mali, à l’effet de juguler les flux migratoires irréguliers auxquels notre pays se trouve confronté ».
Pour ce faire, « un dispositif associant tous les secteurs et acteurs concernés dont le Croissant rouge algérien, a été mis en place en vue de permettre la mise en œuvre des opérations de rapatriement dans les meilleures conditions possibles et dans le strict respect de la dignité et des droits humains, conformément aux engagements internationaux de l’Algérie en la matière », a relevé le porte-parole du MAE.
Dans ce cadre, les autorités algériennes « ont veillé à ce que les opérations de rapatriement s’effectuent, tout au long de ses différentes étapes, dans des conditions optimales de confort et de sécurité », a-t-il souligné, ajoutant que « le dispositif ainsi mis en place, est dûment complété par une prise en charge médicale et psychologique ».