Une coopération entre secteurs civil et militaire pour un trafic aérien fluide et sécurisé

Une coopération entre secteurs civil et militaire pour un trafic aérien fluide et sécurisé

ALGER- La nécessité de renforcer la coopération entre secteurs civil et militaire pour une navigation aérienne fluide et sécurisée a été mise en avant lundi à Alger par les participants à un atelier international sur « l’utilisation de l’espace aérien ».

A cette occasion, le directeur général des Transports, Mourad Khoukhi a mis l’accent, dans une allocution, lue au nom du ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane, sur la nécessité de « la consolidation de la coopération militaro-civile dans le domaine de l’aviation à travers l’exploitation fluide et la gestion optimale de l’espace aérien ».   

Il a souligné, à ce propos, l’importance accordée par l’Algérie au secteur de l’aviation civile, notamment en ce qui concerne la coordination entre secteurs civil et militaire en termes de mutualisation de l’infrastructure, des équipements et de la ressource humaine.

La tenue de cette rencontre en Algérie encourage à « déployer davantage d’efforts pour le développement de ce domaine en adéquation avec les normes aériennes internationales », a-t-il affirmé.

« La coopération militaro-civile en Algérie en matière de gestion du trafic aérien a été consacrée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika à travers un décret présidentiel en 2006 et la mise en place d’une commission mixte pour veiller à son application sur le terrain », a rappelé M. Khoukhi.

Pour sa part, l’expert en navigation et sécurité au sein de l’Organisme arabe de l’aviation civile relevant de la Ligue arabe, M. Mohamed Ragab, a fait état de la conclusion de plusieurs accords de coopération portant sur la gestion des espaces aériens, la mise en place des couloirs aériens et l’utilisation des zones restreintes dans le but d’augmenter et faciliter le trafic aérien, appelant par la même occasion à l’application de ces accords. 

Soulignant que « les zones restreintes » ne peuvent être survolées qu’après obtention d’une « autorisation et une coordination préalable », M. Regab a expliqué, à ce propos, que la coopération militaro-civile dans le domaine de l’aviation permet de faciliter l’utilisation de ces couloirs aériens, d’où une réduction de la consommation de carburant et un gain de temps outre la protection de l’environnement.  

Pour sa part, le Directeur général de l’Etablissement national de la navigation aérienne (ENNA), M. Youcef Safir a indiqué que cet atelier, dont les travaux se poursuivront jusqu’à mardi prochain, vise l’échange d’expertises et d’expériences entre les pays participant en matière de coopération militaro-civile dans le domaine de l’aviation, ajoutant qu’il tends également à favoriser l’échange entre les professionnels, notamment dans le monde arabe, à mettre en place une stratégie intégrée de coordination militaro-civile ainsi qu’une feuille de route face à l’augmentation de la demande sur l’utilisation de l’espace aérien.  

Organisée par la direction générale de la navigation aérienne en collaboration avec l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et l’Instance arabe de l’aviation civile, cet atelier a connu la présence de plus de 100 représentants de pays arabes et européens, d’organisations régionales spécialisées et de compagnies aériennes.

Outre l’Algérie, plusieurs pays prennent part à cette rencontre, dont la Tunisie, le Maroc, le Soudan, l’Egypte, l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Sultanat d’Oman, le Koweït, les Etats-Unis, la France et la Grèce.


Source: Une coopération entre secteurs civil et militaire pour un trafic aérien fluide et sécurisé

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *