Vivre ensemble en paix: la promotion des droits de la femme en Algérie, un acquis irréversible

ALGER – L’Algérie, qui a initié une « Journée internationale du vivre ensemble en paix », célébrée le 16 mai à travers le monde entier, veille constamment à la promotion de la place de la femme au sein de la société dans divers secteurs d’activités et de développement, lui conférant des avantages et des acquis irréversibles, notamment à travers la Constitution amendée en 2016.

En ce sens, la parité entre l’homme et la femme en Algérie est loin d’être un simple slogan, mais une réalité de tous les jours, la femme étant un acteur dynamique dans la sphère des entreprises économiques et dans certaines professions comme l’enseignement, la santé et la justice.

Ainsi, la Constitution stipule dans son article 35 que « l’Etat œuvre à la promotion des droits politiques de la femme en augmentant ses chances d’accès à la représentation dans les assemblées élues. Les modalités d’application de cet article sont fixées par une loi organique ». L’article 36 énonce aussi que « l’Etat œuvre à promouvoir la parité entre les hommes et les femmes sur le marché de l’emploi ».

L’Etat encourage la promotion de la femme aux responsabilités dans les institutions et administrations publiques ainsi qu’au niveau des entreprises.

Dans le prolongement des disposition de la Loi fondamentale du pays, la législation algérienne a institué dans le domaine économique la parité salariale entre les femmes et les hommes dès les premières années d’indépendance, ce qui n’est pas le cas dans plusieurs pays dits développés, notamment dans l’espace européen où il y a inégalité en matière de rémunération des femmes par rapport aux hommes.

La parité homme-femme en Algérie date de l’époque de la glorieuse Révolution, la femme algérienne ayant activement contribué à l’indépendance du pays en soutenant par tous les moyens les moudjahidine au maquis contre le colonialisme français. Après l’indépendance, la femme a contribué, de manière efficace, au processus de construction et de l’édification du pays.

Durant la décennie noire, la femme algérienne s’était aussi distinguée par sa présence effective sur le terrain pour lutter contre le terrorisme. Elle a fait montre d’un indéfectible pour protéger la patrie et se dresser comme un rempart aux dangers de l’obscurantisme qui menaçait la République.

Aujourd’hui, c’est à juste titre que la femme occupe une place prépondérante dans la société algérienne, d’où la scolarisation totale des filles au cycle primaire et la présence en force de la gent féminine à l’université.

La participation de la femme à la vie politique nationale est également une juste consécration qui reflète la volonté politique des plus hautes autorités du pays de d’accorder à la femme le statut qui lui sied au sein de la société.

Dans ce sens, les dispositions de la loi organique 12-03 fixant les modalités augmentant les chances d’accès de la femme à la représentation dans les Assemblées élues, stipulent que le nombre de femmes candidates devant figurer sur les listes de candidatures présentées par un ou plusieurs partis politiques, ainsi que par les listes de candidats indépendants, ne doit pas être inférieur aux proportions définies, en fonction du nombre de sièges à pourvoir dans chacune des circonscriptions électorales concernées.

Ces proportions sont de 30% lorsque le nombre de sièges est égal ou supérieur à cinq sièges, 35% lorsque le nombre de sièges est égal ou supérieur à 14 sièges, 40% lorsque le nombre de sièges est égal ou supérieur à 32 sièges et 50% pour les sièges de la communauté nationale à l`étranger.

Le ministère de l’Intérieur précise, en outre, que conformément aux dispositions de l’article 5 de la loi 12-03, « toute liste de candidats est rejetée si celle-ci est établie en violation des dispositions de l’article 2 de cette même loi organique ».

L’article 2 stipule, en effet, que le nombre de femmes figurant sur les listes de candidatures ne doit pas être inférieur aux proportions définies en rapport avec le nombre de sièges en compétition.

Lors des dernières élections législatives (mai 2017), 121 députés femmes ont été élues à l’Assemblée populaire nationale (APN) qui compte un total de 462 députés, soit un taux de 26,19%.

Pour ce qui est des élections locales (novembre 2017), 4.132 femmes ont été élues au sein des 1.541 communes et 48 wilayas au niveau national.

Dans son message à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la Femme, le 8 mars dernier, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait mis en avant le rôle de la femme algérienne dans la vie politique, économique et sociale du pays, soulignant qu’elle « est en droit, aujourd’hui, de s’enorgueillir de ses acquis, des réalisations et des progrès qu’elle a accomplis et qui ont renforcé sa place et forcé l’admiration dans son environnement local et régional ».

Adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 8 décembre dernier, sur proposition de l’Algérie, la résolution 72/130 a proclamé le 16 mai de chaque année, « Journée internationale du vivre ensemble en paix ».


Source: Vivre ensemble en paix: la promotion des droits de la femme en Algérie, un acquis irréversible

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